Je ne lui crie jamais dessus, je le laisse même écrire sur les murs: le témoignage de ce papa sur les violences éducatives ordinaires

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Depuis 2019, les "violences éducatives ordinaires" contre les enfants sont interdites par la loi, rappelle la Fondation pour l'enfance qui lance une campagne pour rappeler à un tiers des parents qui l'ignore encore que crier sur ses enfants est illégal.
Pour certains, c'est intégré. C'est le cas de Grégory, auditeur des "Grandes Gueules", qui assure ce jeudi sur RMC dire oui à toutes les demandes de son fils Gaspard, 8 ans:
"Je dis oui quasiment à tout. Mon fils a 8 ans et depuis tout petit je suis parti du principe de ne jamais dire non, je ne lui crie jamais dessus et surtout jamais de fessée. Je le laisse s’écrire sur le corps, écrire sur les murs. Je veux juste qu’il respecte les autres", raconte-t-il.
"Un enfant c’est comme un adulte"
"Quand il rentre de l’école, qui est une école privée stricte, s’il est stressé et colérique je le comprends. Un enfant c’est comme un adulte. Quand il rentre chez lui, il n’a pas envie qu’on lui crie dessus", ajoute Grégory.
Et il l’assure, son éducation fonctionne. Quand son fils est invité chez des gens, il se comporte très bien. "Il fait la distinction, il sait qu’il peut se comporter avec ses parents d’une certaine manière et autrement chez les autres et à l’école".
"La dernière fois, il m’a demandé une console, je lui ai acheté. Votre enfant aura tout le temps d’être stressé quand il aura 18 ans", assure-t-il estimant que les enfants stressés à cet âge l’ont été quand ils étaient plus jeunes, élevés par des parents qui ont dit "non" et leur ont crié dessus.
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