Menace de grève sur le bac: "L’administration prend beaucoup de précautions préventives"

Des lycéens passent le Bac (image d'illustration) - Capture d'écran RMC Découverte
Dernière ligne droite pour les lycéens de terminale alors que le baccalauréat commence lundi 17 juin. Mais la menace de la grève continue de planer sur la philosophie, la traditionnelle première épreuve, notamment à Toulouse ou les profs menacent de ne pas surveiller les élèves à l’appel de 11 syndicats.
C’est le cas d’Agnès Akielewiez attablée à un café de la ville rose, qui tient à être claire:
"Si j’ai une convocation pour surveiller le bac je ne m’y rendrai pas je serai gréviste. Cela fait sept mois que dans notre lycée on se mobilise. On a écrit des lettres aux ministres, signé des pétitions, occupé le lycée et Jean-Michel Blanquer ne veut pas nous entendre et dit qu’on est toujours minoritaire", explique-t-elle.
Des étudiants payés pour réviser ?
Du côté des syndicats de professeurs on l'assure la menace de grève fait peur. Frédrique Rolet la secrétaire générale du SNES FSU, assure que l’administration cherche des solutions en cas de grève suivie.
"L’administration prend beaucoup de précautions préventives. À Marseille on envoie un message aux étudiants d’université en leur proposant d’être payé pour surveiller les épreuves. À d’autres endroits c’est le personnel administratif qui est un petit peu sommé de surveiller si on manque de profs. On voit bien que de fait ils prennent les choses au sérieux", assure-t-elle.
En face le ministère de l'Éducation nationale se veut rassurant et Jean Michel Blanquer le martèle, "les épreuves se passeront normalement".