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"On nous voit comme des fainéants": la porte-parole des "stylos rouges" veut changer l'image des profs

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Sam, co-fondatrice du mouvement des "stylos rouges", était l’invitée de RMC ce lundi matin pour évoquer la mobilisation des professeurs en colère qui veulent être entendus et changer leur image.

Après les "gilets jaunes", les "gilets bleus" de la police, voici les "stylos rouges". Les profs lancent leur mouvement pour demander de meilleures conditions de travail et des hausses de salaire. Après les "gilets jaunes", des enseignants expriment à leur tour leur "colère" et réclament sur les réseaux sociaux, sous le nom "stylos rouges", une revalorisation de "leur métier tant mis à mal" et une meilleure reconnaissance.

En plus d'une augmentation des salaires et du dégel du point d'indice, ils demandent, dans un manifeste adressé au gouvernement et publié sur Twitter, de "meilleures conditions de travail".

Sam (pseudonyme), co-fondatrice du mouvement des "stylos rouges", était l’invitée de RMC ce lundi matin pour évoquer la mobilisation de ces professeurs en colère qui veulent être entendus et changer leur image.

"Nous voulons juste essayer quelque chose de différent"

"On demande une bienveillance de la part de notre gouvernement envers nous et surtout envers les élèves. Les syndicats ce n’est pas ça, on a les mêmes problèmes depuis des années, nous voulons juste essayer quelque chose de différent."

Alors que le mouvement #PasDeVague avait libéré la parole des enseignants sur les réseaux sociaux, les "stylos rouges" sont la "suite logique" de ce mal-être à l'école. Le soutien de la hiérarchie, à commencer par le ministre de l'Education nationale, est notamment réclamé par ces enseignants en colère qui menacent de réaliser des actions de terrain.

"C'est envisagé, mais tout est en pourparlers, tout est soumis au vote. Nous préparons des actions locales mais pas de date de prévue pour l’instant. On espère pouvoir discuter avec le ministère. On a l’impression que notre propre patron n’est pas bienveillant envers nous, et par conséquent on n’a pas une bonne image au sein de l’opinion publique et on veut rétablir cela. Car on nous voit comme des fainéants malheureusement."
J.A. avec Bourdin direct