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Un tiers des écoles primaires optent pour le retour à la semaine de 4 jours à l'école

Un tiers des écoles primaires repasseront à la semaine de 4 jours dès la rentrée. Ces informations que RMC ont publiées dès ce mardi matin ont été confirmées par le ministère de l'Education nationale. Permis par un décret publié en juin, ce retour en arrière s'explique par des contraintes budgétaires, et n'est pas forcément mal vue par les parents d'élèves, qui dénoncent toutefois un manque d'information de la part des communes.

Près d'un tiers des écoles primaires optent pour le retour à la semaine de quatre jours vient d'annoncer le ministère de l'Education nationale ce mardi après-midi, confirmant des informations données plus tôt par RMC. Un décret publié en juin permet aux mairies de revenir sur la réforme contestée dès la prochaine rentrée. De nombreuses commune se battaient pour ne plus avoir à organiser les nouvelles activités périscolaires (NAP), proposées l'après-midi aux élèves, et qui sont très gourmandes en personnel et en locaux.

Cédric Szabo, directeur de l'association des Maires Ruraux de France, n'est pas étonné que de nombreuses communes souhaitent revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de 4 jours. Notamment pour des contraintes économiques. "Les commune rurales, et les autres d'ailleurs, se battent pour rendre un service public de qualité. Et si elles reviennent sur certaines décisions, c'est par contrainte plus que par conviction ou par choix, explique-t-il sur RMC. L'organisation d'activités périscolaires nécessite à la fois du recrutement de personnel, mais aussi parfois un certain nombre d'aménagements ou de réhabilitation de locaux. Donc c'est vrai que beaucoup de communes rurales peuvent se dire: c'est la dernière dépense engagée, c'est donc elle qu'on va supprimer en premier. Mais encore une fois, ce n'est pas forcément de gaieté de cœur".

"C'est compliqué à gérer pour les familles"

Cette décision de revenir à la semaine de 4 jours n'est pas forcément mal accueillie par les fédérations de parents d'élèves. Mais Samuel Cywie, porte-parole de l'association de parents d'élèves PEEP, il est temps que les parents soient tenus au courant des changements de rythmes scolaires pour la rentrée. "C'est quand même compliqué à gérer pour les familles. On est déjà mi-juillet, il est impératif que les parents sachent. Même chose pour les enfants - pas les plus petits, mais ceux qui sont en primaire -. C'est important pour eux de se projeter dans la nouvelle organisation. Il est essentiel que les mairies communiquent d'urgence pour dire quel sera l'emploi du temps à la rentrée".

P. G. avec Charlotte Peyronnet