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Faillites, invendus... Comment les magasins de destockage réussissent-ils à casser les prix?

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Les magasins de destockage se développent en France ces dernières années. Ils cassent les prix en achetant des lots de produits invendus à des marques ou en rachetant les stocks des marques qui font faillite.

Ces dernières années, en France, des enseignes se sont spécialisées dans le destockage. Noz ne propose que ce type de produits. D'autres, comme Action ou Stockomani, proposent un mix entre destockage et discount.

Cette stratégie de vente consiste à vendre à petits prix des produits qui ne se sont pas vendus avant. Soit parce que les marques ont eu besoin de libérer leur entrepôt pour faire de la place pour les nouvelles collections, soit parce que la marque a fait faillite et que son stock a été bradé.  

Des produits divers et variés

Lorsqu'un consommateur se rend par exemple dans un magasin Noz, spécialisé dans le destockage, il peut trouver absolument tous les types d'articles: de la décoration, des produits d'hygiène, et même des objects techonologiques. Mais il ne saura jamais ce qu’il y a en vente avant d’y aller puisque les stocks sont renouvelés fréquemment selon les arrivages.

Étant donné qu'il s'agit à l'origine de produits invendus, il peut y avoir des fins de série, des produits achetés en trop grosse quantité, des produits qui, même soldés, n’ont pas trouvé preneurs. Les marques préfèrent s’en débarrasser à petits prix plutôt que d’encombrer leur entrepôt, parce que stocker ces derniers coûte cher.  

La solution conso : Destockage, comment les magasins arrivent à casser leur prix ? - 09/06
La solution conso : Destockage, comment les magasins arrivent à casser leur prix ? - 09/06
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D'autres enseignes profitent de la tendance du destockage pour mettre en place des pratiques commerciales trompeuses. Certains magasins mettent par exemple des affiches "destockage, tout à - 80%, la boutique va fermer" sur leur devanture. Pourtant, quelques temps plus tard, la boutique n'a pas fermé, et elle propose toujours ces réductions. Sous l’urgence, le consommateur ne prend pas le temps de comparer et pense faire une bonne affaire.

Géraldine de Mori