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Incendie du péage de Bandol: 14 personnes mises en examen

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Le péage ainsi qu'un bâtiment de la société Vinci ont été incendiés lundi soir entraînant une fermeture de l'A50. Les 14 individus ont été mis en examen pour "participation à un attroupement en vue de commettre violences, dégradation et incendie volontaire".

Dix-sept individus avaient été interpellés mardi après l’incendie de la barrière de péage de Bandol dans le Var. Mercredi, 14 ont été présentés à deux juges d’instruction et mises en examen pour "participation à un attroupement en vue de commettre violences, dégradation et incendie volontaire" après l’incendie du péage de Bandol. 

Âgés entre 20 et 30 ans, ils sont pour la plupart sans emploi, "des marginaux", d'après une source proche du dossier. Certains sont déjà connus de la justice pour de petites infractions dont notamment des délits routiers et stupéfiants. 

En garde à vue, tous ont nié leur implication dans l'incendie du péage de Bandol alors que l'enquête repose pour l'essentiel sur les procès-verbaux d'interpellations. 

Enquête compliquée

Les suspects étaient pourtant bien présents sur le péage lors de l'incendie. Trois d'entre eux ont été appréhendés lors de la mise à feu d'un bâtiment situé sur la bretelle de sortie d'autoroute. Pourtant, l'enquête est compliquée. En effet, c’est l'ensemble du système électrique qui a été saboté et il n'y a donc aucune image de vidéosurveillance. 

Les enquêteurs recherchent des messages ou des consignes dans les téléphones portables des suspects pour permettre de déterminer les responsabilités. Des analyses chimiques ont également été demandées pour retrouver d'éventuelles traces d'hydrocarbures. 

Depuis plusieurs jours, les péages sont devenus de véritables points de fixation des "gilets jaunes". Plusieurs installations ont subi d’importantes dégradations comme à Béziers, Narbonne ou encore Perpignan et Manosque.

Marion Dubreuil (Avec G.D)