Notre-Dame de Paris: le recteur évoque une réouverture dans les délais au sein d'une cathédrale en partie reconstruite
Plus d’un an après son incendie, la reconstruction de Notre-Dame de Paris avance doucement. Le démontage de l’échafaudage qui entourât la flèche lors du sinistre, a débuté à la fin du printemps et devrait s’achever en septembre, permettant alors le début des travaux de rénovation. Ce lundi, c’est l’orgue, le plus grand de France qui a commencé sa phase de démontage.
"C'est un grand jour pour moi. On a commencé à démonter l'orgue, un bijou ! On va enlever la console d’abord puis les 8200 tuyaux", a détaillé ce lundi sur RMC Monseigneur Patrick Chauvet, recteur de Notre Dame de Paris. Pourtant "On est loin d’avoir commencé la restauration, proprement dite", a-t-il prévenu sur le plateau de "Grandes Gueules".
"Le Te Deum est prévu à 11h, peut-être que l’archevêque et le recteur rentreront à 11h30 !
"L’Etat devrait quand même participer à la reconstruction, ce sont eux les propriétaires, je ne suis qu’affectataire", a tenu à rappeler Patrick Chauvet alors qu’Emmanuel Macron a promis que Notre-Dame de Paris sera rebâtie en cinq seulement. Et si le Général Georgelin, président de l’Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale, estime que les délais pourront être tenus, le recteur prévient que la reconstruction en avril 2024 pourrait ne pas être complète.
"Le Te Deum est prévu à 11h, peut-être que l’archevêque et le recteur rentreront à 11h30 !", a-t-il ironisé. "Attention, quand le président a dit cinq ans, c’était pour la couverture, les voûtes, le nettoyage intérieur et l’orgue pour qu’on entende le Te Deum et l’on pourra rentrer. On y a d’ailleurs déjà célébré une messe avec des casques", a précisé Patrick Chauvet.
Concernant les causes de l'incendie, alors que l'enquête est toujours en cours, le recteur a assuré ne pas croire à la piste criminelle ou terroriste, se réjouissant du démontage en cours de l'échafaudage qui permettrait de faire avancer l'enquête.