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Projet de loi contre le séparatisme religieux et éthnique: "Le plus grand séparatiste de France s'appelle Emmanuel Macron"

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L'avocat Gilles-William Goldnadel a tenu a mettre en garde Jean Castex après son discours de politique générale, assurant que le plus grand séparatiste de France était Emmanuel Macron.

Le nouveau Premier ministre Jean Castex a prononcé mercredi le traditionnel discours de politique générale devant l’Assemblée nationale. Au menu, santé, économie, sécurité et également l’annonce d’un projet de loi contre le séparatisme religieux et ethnique.

"La République, c'est la laïcité comme valeur cardinale, comme fer de lance de la cohésion de la société. Aucune religion, aucun courant de pensée, aucun groupe constitué ne peut s'approprier l'espace public et s'en prendre aux lois de la République", a lancé le nouveau chef du gouvernement.

Ce jeudi sur le plateau des "Grandes Gueules", l’avocat Gilles-William Goldnadel a évoqué "un discours d’intention" : "On a bien compris que Jean Castex s’élève contre un phénomène qui est difficilement contestable qui est 'l’achipélisation' de la France et l’islamisation de certains quartiers dont d’ailleurs tout le 93 !", a-t-il ajouté sans nuance sur RMC avant de s'en prendre au président de la République.

"Ce n’est pas du séparatisme ethnique de dire qu’un blanc ne doit pas s’occuper de la banlieue ?"

"Sauf qu’il est là pour faire ça parce qu’il y a une intention politique par rapport à la future consultation électorale. Et sauf qu’il y a une sorte de partage des rôles entre le Premier ministre et le Président de la République avec un 'good cop – bad cop', parce que je me permets de rappeler à Jean Castex que le premier séparatiste de France s’appelle Emmanuel Macron", a assuré Gilles-William Goldnadel.

Une position qu’il a illustré en évoquant le plan banlieue confié à Jean-Louis Borloo par le président de la République en 2018. "Il a voulu expliquer devant monsieur Borloo lorsqu’il fallait réformer les banlieues qu’il n’était pas question qu’un mâle blanc, commande à un autre mâle blanc un rapport sur les banlieues", a-t-il lancé. "Ce n’est pas du séparatisme ethnique de dire qu’un blanc ne doit pas s’occuper de la banlieue ?", a-t-il questionné passablement excédé avant de conclure en en rajoutant une couche : "Il y a une chose qui a été oubliée dans le discours, c’est l’immigration".

G.D.