Risque de débordement, trop peu de "combattants": pourquoi certains gilets jaunes renoncent au blocage

Environ 1500 actions des gilets jaunes sont prévues pour samedi à travers la France. Pourtant, selon des sources policières, seulement une centaine ont été déclarées en préfecture ou en mairie. Surtout, plusieurs organisateurs ont finalement renoncé aux mobilisations.
C’est notamment le cas à Tarbes où ils ont pris peur face au risque de débordement. Plusieurs internautes leur avaient reproché de ne pas aller assez loin. Ils ont menacé de bloquer les commerces et d’ouvrir les barrières de péages.
Manifestations sauvages
Autre cas de figure à Vitré, en Île et vilaine, l'initiateur du mouvement a abandonné "faute de combattants" les gens se sont dégonflés quand ils ont entendu le gouvernement brandir la peur du gendarme, regrette cet ancien de mai 68.
Enfin, dans les Cotes d'Armor, à Dinan, les organisateurs affirment n'avoir pas obtenu l'autorisation à temps. Mais dans la plupart des cas, même sans le feu vert des préfectures, même sans organisateurs officiels, sur les réseaux sociaux, les rendez-vous de demain sont maintenus.