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Boulangeries, kebabs, pizzas: la restauration rapide et le "snacking" ne connaîssent pas la crise

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Malgré l'inflation, le snacking ne connaît pas la crise. Les Français en sont toujours autant adeptes mais ont adapté leurs modes de consommation.

Le snacking ne connaît pas la crise. Le hors domicile représente à la rentrée 2024 un tiers de l’ensemble des repas (hors petit-déjeuner et pauses). En tête des établissements les plus fréquentés on retrouve les boulangeries (52%), les pizzerias/restaurants italiens (51%) et les enseignes de fast-food (41%), selon l’étude Speed snacking dévoilée à l’occasion du Parizza et du sandwich et snack show qui se tient à Paris

Un succès qui s’explique par le niveau des prix qui reste accessible mais attention il y a des prix psychologiques au delà desquels les Français ne veulent pas aller: 10,5 euros pour un burger, 13,25 pour une pizza, 9,2 pour un kebab et 6,92 pour un sandwich en boulangerie.

Les boulangeries grandes gagnantes

Et comme les prix ont augmenté, On remarque également une baisse du panier moyen d’achat (15% des répondants fréquentent les mêmes points de vente mais ont réduit leur panier moyen) et une baisse des denrées, plusieurs d’entre eux ont diminué leur commande : desserts (14%), alcool (13%), apéritif (12%).

De cette vigilance les boulangeries sortent gagnantes, tout comme les grandes et moyennes surfaces.

Certains plats n’ont plus la côte

Du côté des favoris, le top 3 emblématique du snacking pizza, burger et kebab reste sur le podium

En revanche, c'en est fini de l'hégémonie des sushis longtemps à la troisième place du podium et qui n'est plus assez innovant ni économiquement compétitif. On peut même parler d'effondrement, il n’est plus sur le top 10, remplacé par d’autres offres culinaires en provenance d'Asie comme les pokébowl et les pad thaï.

Emmanuel Lechypre