"Ca va être une catastrophe sociale": l'inquiétude des professionnels de la montagne alors que les remontées mécaniques devraient rester fermées

Le Premier ministre, Jean Castex, a laissé entendre lundi soir que les remontées mécaniques resteraient fermées. Il ne veut pas pas privilégier les enjeux économiques à ceux sanitaires.

Mercredi, 20 janvier, un nouveau point d'étape est prévu, mais lundi soir, le ministre de l'Economie Bruno le maire a prévenu: “Nous ne prendrons pas de risque pour la sécurité sanitaire et donc l'économie française". 

D'après BFMTV, et le journal Le Monde , le gouvernement ne s’oriente pas vers une réouverture des remontées mécaniques. Les professionnels attendent d'être fixés, entre impatience et inquiétude.

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Des vacances de février sans ski comme à Noël, Arnaud Fournier peut le comprendre, si la situation sanitaire l'exige. Mais à moins de trois semaines du début des vacances, le directeur de l'école de ski de Valmorel en Savoie veut surtout être fixé sur son sort. 

“On a besoin d'avoir des infos, de la clarté, pour expliquer aux gens ce qu'ils pourront faire quand ils viendront à la montagne”, indique-t-il.

Une catastrophe économique pour les commerces

Pour Jean Castex, pas question de privilégier les enjeux économiques sur la sécurité sanitaire. Les remontées mécaniques pourraient donc rester encore à l'arrêt. Une année blanche que redoute Jean Luc Boch, président de l'association nationale des maires de stations de montagne. 

“Si la montagne reste fermée et inactive ça va être une véritable catastrophe sociale. Tout le monde n'a pas pris acte et effet de ce qui va se passer”, prévient-il.

Il redoute la fermeture de 10.000 à 50.000 commerces dans les stations.

Margaux Bourdin avec Guillaume Descours