Coronavirus: ces sports en salle qui connaissent une chute du nombre de licenciés
La crise sanitaire liée au coronavirus se fait ressentir dans les clubs de sports.
Ainsi, comme vous le révèle RMC, ce mardi, la fédération du judo a perdu près d'un quart de ses pratiquants: la baisse est encore plus marquée chez les tout-petits.
Au tennis de table, plus de 150 clubs sur 3289 n’ont carrément pas rouvert leur porte cette année, en attendant des jours meilleurs et la situation est encore plus préoccupante au handball. Et 27% des pongistes n’ont pas repris leur raquette cette année. En effet, on est passé de 200.000 joueurs et joueuses à 132.000, soit une baisse d'un tiers des effectifs.
La gymnastique et le basket s’en sortent mieux mais sont elles aussi dans le rouge, avec une baisse de 10% à 12% de leurs adhérents.
Les sports de plein air sont moins touchés
Les clubs de foot affichent une baisse de 5% du nombre de licenciés chez les enfants par rapport à l'année dernière. Localement, certains districts tirent la sonnette d'alarme. Par exemple, dans le Rhône: 5.000 licenciés en moins chez les catégories jeunes, une chute de 20%. Mais la fédération ne se dit pas inquiète, parce que chez les grands, ça marche bien. Même optimisme au rugby, où la tendance est même plutôt à la hausse.
Un aspect financier important
En cause de cette chute, la peur de l’épidémie et ses contraintes. Dans beaucoup de villes, les gymnases n'ont pas rouverts parce que les municipalités ne veulent prendre aucun risque, malgré les protocoles sanitaires prévus par les clubs.
Mais l’aspect financier joue également. Les licences coûtent cher et les pratiquants n'osent pas investir de crainte que leur saison soit tronquée. Face à cette situation, les clubs tentent de rassurer et font preuve de souplesse sur les cotisations. Certains proposent même une ristourne pour celles et ceux qui renouvellent leur adhésion.
Mais les contraintes liées au COVID peuvent freiner les parents dans la plupart des clubs, les vestiaires sont fermés. Et ils n'ont pas envie de voir leur petit apprenti footballeur monter dans la voiture avec les crampons plein de boue.
Autre difficulté: les infrastructures. Dans beaucoup de villes, les gymnases n'ont pas rouvert parce que les municipalités ne veulent prendre aucun risque, malgré les protocoles sanitaires prévus par les clubs. Ce sont autant d'entraînements annulés et de pratiquants découragés.