Eric amateur de jeux vidéo: "Depuis son apparition, le jeu vidéo a été perverti"
Le combat n’est plus virtuel. Alors que l’OMS entend inscrire l’addiction aux jeux vidéo à la liste des maladies, les éditeurs font front contre cette décision. Eric, auditeur de RMC et gamer invétéré depuis les premières consoles de jeu pour qui le jeu vidéo est toujours un plaisir estime que "les jeux vidéo n’est pas pathologique en lui-même, c’est son abus qui est pathologique".
Pour lui, l’allongement de la durée de vie des jeux, notamment grâce à internet, a perverti le jeu vidéo: "Le jeu vidéo depuis son apparition a été perverti. Au départ il y avait un début, un milieu et une fin. Une fois qu’on avait atteint la fin, on arrêtait de jouer".
"La partie devient interminable"
Depuis quelques années, les développeurs de jeux vidéo permettent aux joueurs d’acheter des nouveaux éléments d’un jeu (voitures inédites, armes, personnages) via les DLC (Downloadable content, ou contenu téléchargeable en Français), souvent payants.
"Il y a une ambition cachée de la part de l’industrie du jeux vidéo qui est de rentabiliser au maximum. Maintenant les jeux durent indéfiniment et éventuellement on donne aux joueurs la possibilité de payer pour acheter dans le jeu, pour changer leurs expériences au cours du jeu, c’est addictif et la partie devient interminable", explique Eric.
En France, 91% des 19-24 ans, assurent être joueur, et un français sur deux joue régulièrement.