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Fin du masque dans les entreprises: "La plupart vont l’enlever et sont contents de le faire”

Le protocole sanitaire est levé dans les entreprises ce qui implique la fin du masque obligatoire dans les bureaux. Cependant, le masque reste exigé dans les transports collectifs et les établissements de santé.

Ce lundi, on tombe les masques presque partout dans le pays: écoles, commerces, mais aussi en entreprise. Les salariés vont pouvoir revoir les visages de leurs collègues dans l’open space. Vendredi, c’était le dernier jour donc de travail masqué pour les employés d’un cabinet de conseil parisien.

Dans l’open space de cette entreprise, les visages étaient encore masqués vendredi. C’est le cas depuis le 1er septembre 2020. Léonie a été embauchée, il y a un peu plus d’un an dans l’entreprise. Elle a donc toujours porté le masque au bureau. Le retirer, ça va lui changer. Mais elle se réjouit.

“Je suis contente de l’enlever, on respire mieux. Sans, c’est plus agréable tout, simplement”, assure-t-elle.

Car porter le masque au travail, c’est bien souvent dérangeant, ça tient chaud, ça gratte, mais l’ôter, c’est aussi revoir le sourire, ou tout du moins le visage des collègues.
“On se voit en visio, sans masque, vu qu’avec le travail ça, c’est aussi démocratisé. Donc les visages on les a vus, mais c’est toujours mieux de voir un visage entier. Les masques tombent et c’est tant mieux”, confie-t-il.

Ne pas abandonner le masque totalement

Néanmoins, certains préfèrent continuer de le porter. Arnaud Sourisseau est le fondateur de l’entreprise, il laisse le choix à ses salariés. “On va vraiment laisser chaque collaborateur faire comme il le sent. On en a un en particulier dont on sait que sa sœur a eu un covid long. Ses parents sont également des personnes un peu à risque donc il préfère le garder. Mais la plupart vont l’enlever et seront contents de le faire”, assure-t-il.

Et ils sont nombreux les Français à être contents de retirer le masque, mais il ne faudrait pas pour autant oublier complètement l’épidémie. Bruno Mégarbane est le chef du service de réanimation de l'hôpital Lariboisière à Paris.

“Les plus fragiles, les plus âgées, les personnes avec des comorbidités lourdes courent toujours le même risque qu’au départ. C’est pourquoi ces personnes doivent être prudentes et savoir mettre le masque dans les bonnes occasions. Le masque ne disparaîtra pas totalement, il faudra le sortir au bon moment”, indique-t-il.

Le port de masque reste obligatoire dans les transports en commun et dans les établissements médicaux et médico-sociaux.

Romain Houg avec Guillaume Descours