"Il faut éviter la 4ème vague du Covid-19": la crainte d'une hausse des contaminations dès cet été

Si la vie d'avant a repris, les autorités de santé craignent une 4e vague du Covid-19 dans les prochaines semaines

Sans constater une explosion des cas pour le moment, certains indicateurs montrent que l'épidémie gagne de nouveau du terrain. Notamment à Paris qui est repassée au-dessus du seuil d'alerte, 54 cas pour 100.000. C'est plus que dans les Landes, département pourtant particulièrement touché par le variant Delta.

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A l'échelle du pays, on détecte actuellement en moyenne un peu plus de 2300 cas par jour soit une hausse de 29% en une semaine. Et le taux d'incidence, le nombre de nouveaux cas positifs pour 100 000 habitants, remonte en flèche surtout chez les jeunes.

Mais comme la couverture vaccinale s'accroît et que les jeunes sont moins sujets aux formes graves cette hausse des contaminations ne se traduit pas pour l'instant par une hausse des hospitalisations ni des décès.

Le risque des personnes non-vaccinées

Mais la quatrième vague pourrait se faire ressentir si le virus devient hors de contrôle sur l'ensemble du territoire et touche des personnes fragiles, non-vaccinées explique l'épidémiologiste Antoine Flahault. 

"Il reste un segment de la population non-vaccinée y compris chez les plus de 50 ans. Ils pourraient tout à fait nourrir une 4e vague et saturer les hôpitaux. Donc je pense que c’est très bien que les autorités s’alarment un petit peu pour prendre toutes les précautions et éviter cette 4e vague”, indique-t-il. 

Autre point d'inquiétude, plus de nouveaux variants risquent d'apparaître. Avec toujours des incertitudes sur leur dangerosité, leur contagiosité et leur résistance aux différents vaccins.

Caroline Philippe avec Guillaume Descours