"Je ne pense pas mettre en danger les personnes autour de moi": malgré le confinement, certains continuent de braver les règles en soirée

Le confinement, Martin, 27 ans, le brave plusieurs fois par semaine:
"Mon groupe d’ami continue les soirées régulièrement. Certains font des soirées tous les jours, on se dit ‘allez on va chez untel’' Moi j’essaie de voir mes amis quand je le peux. Le risque est accepté par toutes les personnes présentes également. C’est souvent des soirées 'posées', ce ne sont pas des soirées dansantes où l’on boit beaucoup d’alcool, je n’en bois pas moi-même d’ailleurs".
Pourtant, le premier confinement, Martin l'avait bien respecté. Mais aujourd'hui, plus question de se plier à une mesure qu'il juge inefficace : "Les soirées, cela ne nous gêne pas, on a aucune intention de se conformer à nouveau à ce genre de consigne".
Jusqu'à 3750 euros d'amende
Emile a lui aussi changé d'état d'esprit depuis le premier confinement. Avec ses 5 amis les plus proches, ils se voient mais en restant à distance des plus âgés:
"On s’est fixé des choses à faire pendant le confinement. On a fait une soirée crêpe, on va faire une soirée raclette et peut-être une soirée poker. Je ne pense pas mettre en danger les personnes autour de moi en faisant attention, mais je ne vais pas me priver de voir des gens, je trouve que ce n’est pas une vie de ne pas vivre".
La limite pour cet étudiant Strasbourgeois, ce sont les soirées plus alcoolisées, avec beaucoup de monde ou avec des personnes qu'il ne connait pas.
Le gouvernement devrait resserrer la vis ce jeudi. Les préfets pourraient être amenés à prendre de nouvelles mesures en interdisant notamment la vente d'alcool dans les supérettes après 22h et en limitant également la vente à emporter pour les restaurateurs.
En cas de non-respect du confinement, les contrevenants s'exposent à une amende de 135 euros. En cas de récidive dans les 15 jours, l'amende monte à 200 euros, puis à 3750 euros en cas de triple violation sur une période d'un mois.