Les urgentistes de nouveau en grève pour demander plus de moyens

Les urgentistes appelés à se rassembler ce mardi à Paris. Après trois mois et demi de grève les syndicats hospitaliers et le collectif de soignants InterUrgences ont appelé les professionnels du métier à se réunir à 10 heures à Bercy.
Cette manifestation est le deuxième rassemblement en commun, après celui du 6 juin dernier à Paris. Une délégation de soignants doit être reçue à l'issue de la manifestation au ministère de la Santé. La grève avait commencé mi-mars suite à une agression. Le mouvement s’était ensuite propagé partout en France et concerne aujourd’hui 160 services d’urgences.
Pour les manifestants, Paris doit servir d'exemple pour le reste du territoire. Les grévistes ont obtenu 230 postes supplémentaires répartis sur 25 services d'urgences. Ils se voient aussi proposer une prime de 156 euros nets mensuels. Au lieu des 300 euros de salaire espérés.
Des réponses au cas par cas
Aujourd'hui, ils saluent ces moyens, mais réclament une harmonisation nationale. La ministre leur a promis 70 millions d'euros d'aides immédiates. Mais sans en préciser pour l'instant les contours à part les 100 euros de prime de risque, versée désormais tous les mois.
Certains établissements ont commencé à répondre au cas par cas à la crise. À Annecy, les grévistes ont obtenu un poste supplémentaire et un agent de sécurité à l'entrée des urgences. À Brest, pas de postes en plus, mais une vingtaine de lits ouverts à partir d'octobre prochain.