Masque obligatoire: comment éviter la buée sur les lunettes?
Le masque est désormais obligatoire même dans les entreprises. Et c’est un calvaire pour les porteurs de lunettes car celui-ci provoque souvent l’arrivée de buée sur les carreaux. La solution ultime, c’est le masque antibuée. Celui-ci, en plastique, a un traitement anti-buée.
Mais pour les masques en tissu, on commence à voir arriver des modèles high-tech. Avec des systèmes de ventilation intégrés. Autrement dit, un mini ventilateur intégré dans le masque va créer un flux d’air et empêcher la buée de se former sur vos lunettes. D’autres sont équipés d’un système de refroidissement. Le Breeze connaît un grand succès sur les plateformes de financement participatif. Cela permettrait de faire du sport ou certains métiers pénibles par grande chaleur sans trop souffrir du port du masque.
En attendant, il existe des solutions un peu plus simples. Comme des sprays antibuée, qui empêchent la buée d’adhérer, qu’on trouve dans le commerce, ça coûte autour de 5 euros.
Autre option, plus artisanale, le “pince mi”, inventé par une PME basée dans l’Oise : une petite pince qu’on applique sur le masque, en haut du nez, qui vont en renforcer l’étanchéité et empêcher la buée d’arriver jusqu’aux lunettes. Si le masque devient un accessoire permanent comme c’est le cas en Asie, on va aussi voir se démocratiser les traitements antibuée que proposent déjà les opticiens sur les verres de nos lunettes.
Autre option: des masques connectés
La question, c’est est-ce que le masque va se transformer en accessoire de mode ? Auquel cas, on va voir arriver des modèles assez étonnants. Avec un écran LED intégré par exemple. Plusieurs designers et créateurs de mode travaillent sur ces modèles, qui communiquent avec le smartphone que j’ai dans la poche, et qui permet d’afficher un message personnalisé, ou de se synchroniser avec votre voix pour qu’on “voie” vos lèvres quand vous parlez.
Certains peuvent même amplifier ma voix, ou traduire ce que je dis en plusieurs langues. Sympa pour donner un petit effet boîte de nuit aux réunions entre collègues.