Retour du masque: "Qu'ils arrêtent, on fait ce qu'on veut", lance Barbara Lefebvre
Le caractère obligatoire du port du masque pourrait faire son retour. Au moins dans les transports, dans un premier temps. Si la Première ministre Elisabeth Borne a assuré écarter pour l'instant tout retour du masque obligatoire, des initiatives locales voient le jour. C'est le cas notamment à Nice où le maire Christian Estrosi a annoncé le retour du masque dans les tramways et bus de la ville dès lundi.
Car le nombre de nouveaux cas quotidiens positifs au Covid-19 explose. On recensait mercredi 154.615 nouveaux cas, tandis que le bilan hospitalier qui mêle les nouveaux décès et les nouvelles admissions à l'hôpital était lui aussi en hausse.
Mais la Première ministre l'assure, "les Français connaissent aujourd'hui les bons gestes", après deux ans de pandémie, même si elle recommande de porter le masque dans les espaces fermés où il y a du monde.
"C’est mon choix, c’est ma responsabilité"
Un appel au bon vouloir des Français qui plaît en tout cas à Barbara Lefebvre, très remontée contre le caractère obligatoire des mesures: "Qu’ils arrêtent de nous casser les pieds. On fait ce qu’on veut. On fait ce qu’on veut et moi je mets un masque FFP2 parce que je pars en vacances et que je ne veux pas être malade une semaine", assure-t-elle ce jeudi sur le plateau des "Grandes Gueules" sur RMC et RMC Story.
"En revanche, je ne veux pas qu’on oblige tout le monde à mettre un FFP2. C’est mon choix, c’est ma responsabilité et qu’on arrête de gonfler les gens avec ça", ajoute-t-elle.
Fred Hermel, lui, estime que les gens ne le mettent pas sans caractère obligatoire: "C'est 10%, pas plus", déplore-t-il. "Quand on est serré avec 50 personnes et que l'un d'eux l'a, on est quasiment sûr de l'attraper", assure-t-il.