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"Un désagrément dont le bénéfice peut être important": les Parisiens plutôt favorables au port du masque obligatoire dès lundi dans certaines zones extérieures

Ce lundi, la ville de Paris rend obligatoire le port du masque dans certains secteurs de la capitale. Une décision prise semble-t-il positivement par les Parisiens.

Face à l'augmentation du nombre de cas ces dernières semaines, de nombreuses villes accélèrent la lutte contre la propagation du coronavirus et impose le port du masque en extérieur. C'est déjà le cas, à Marseille, Toulouse, Nice, Rennes, Lille, ou encore La Rochelle.

Dès lundi, le port du masque sera également obligatoire en extérieur dans plusieurs zones très fréquentées de la région parisienne, notamment en Seine Saint-Denis, dans le Val de Marne et le Val d'Oise.

"Je préfère le porter et qu’il soit porté par tout le monde"

À Paris, les zones concernées se concentrent autour des quais de Seine, les zones touristiques, les marchés découverts et les rues très commerçantes. Un renforcement des gestes barrières qui semble satisfaire très bien les Parisiens.

"Je pense que c’est recommandé dans les endroits où il y a beaucoup de monde, dit l’une d’entre-elles. L’autre jour, je traversais, une personne courait devant moi lorsque je l’ai sentie postillonner sur moi car il n’avait pas de masque. Je ne me suis pas senti rassurée. Donc je préfère le porter et qu’il soit porté par tout le monde".

"C’est une règle qui aurait pu être imposée plus tôt"

Pour cette autre parisienne, "soit c’est pour tout le monde pareil, soit on ne le met pas mais ça risque d’être un peu compliqué de gérer le respect de cette règle dans des zones différentes".

"C’est une règle qui aurait pu être imposée plus tôt, juge cet habitant de la capitale. Personnellement, je porte le masque dès que je sors de chez moi. C’est un désagrément dont le bénéfice peut être important".

Dans un premier temps, cette obligation sera pédagogique avec des rappels des agents de la ville. Mais d'ici une quinzaine de jours, une amende de 135 euros se mettra en place en cas de non-respect de l'obligation.

Maxime Trouleau