Vaccin bronchiolite: est-on mieux préparés face à l'épidémie hivernale?

Un bébé photographié à Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique), le 26 mars 2019. - LOIC VENANCE / AFP
Top départ de la deuxième campagne d’immunisation contre la bronchiolite, cette infection respiratoire très contagieuse qui touche un tiers des enfants dans les deux premières années de leur vie. Le Beyfortus, c'est le nom du produit, protège en une seule injection contre les formes graves. Un produit disponible en pharmacie depuis deux semaines et demi, et dans les maternités depuis ce dimanche.
Cette année, tous les nourrissons nés en métropole sont concernés. Et aussi les futurs bébés, jusqu'à début 2025.
Le médicament est administré via une piqure, et il y a deux possibilités: soit il est directement injecté à la maternité soit par le pédiatre après avoir récupéré le produit en pharmacie.
"Les stocks sont plus importants"
De leur côté, les pharmaciens ne constatent pas une ruée vers leurs officines. Mais cela devrait s'accélérer mi-octobre avec le début de l'épidémie saisonnière. Fabien Bruno pharmacien à Paris, est confiant cette année car il y a un changement majeur:
"Les stocks sont plus importants en théorie que l'an dernier. On va pouvoir s'approvisionner directement par nos grossistes. Donc deux fois par jour. On n'est pas obligés de stocker ou de passer par les laboratoires, donc logiquement on devrait être sur une période qui sera plus facile à gérer que l'année dernière", assure-t-il à RMC.
Trois fois plus de doses qu'en 2023
Car 600.000 doses ont été commandées cette fois. C'est trois fois plus qu'en 2023, où la pénurie a donné des sueurs froides à plus d'un parent. Mais même dans ces conditions, c'est près de 6.000 hospitalisations qui ont été évitées En baisse de 80% par rapport à 2022.
À noter aussi que cette année il y a une autre manière de prévenir la bronchiolite: un vaccin existe désormais pour la mère, avant même la naissance du bébé.