Structures gonflables: une quinzaine d'exploitants ont dû fermer pour des problèmes de sécurité
Fin juillet, dans un parc aquatique, le vent avait emporté un chateau gonflable, tuant un père de famille et blessant grièvement sa fille à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var). Les circonstances de cet accident mortel ont mis en lumière les négligences de certains exploitants. La répression des fraudes a ainsi multiplié les contrôles pendant l'été, et selon nos informations, ces contrôles donnent déjà des résultats.
Sur les 400 contrôles prévus jusqu'à la fin de l'année, plus de la moitié ont déjà été réalisés, et plus d'une quinzaine d'exploitants ont dû fermer à cause de graves problèmes de sécurité.
Par exemple en Seine-Maritime, où un parc aquatique a été sanctionné à la suite d'un contrôle mi-août. Les inspecteurs de la répression des fraudes ont estimé que les châteaux gonflables n'étaient pas assez bien fixés au sol, et que le bassin d'eau à la sortie du toboggan n'était pas assez profond. Ils ont donc ordonné à la gérante de faire évacuer les lieux sur le champ. Le parc est désormais définitivement fermé.
Les gérants de structures en demande de formation et d'information
Même si ces contrôles sont indispensables, ils ne sont pas assez nombreux, regrette un professionnel du secteur, qui explique que beaucoup d'animations gonflables sont installées de façon éphémère, lors des brocantes ou des fêtes de village, et passent donc sous les radars.
Mais l'accident mortel dans le Var aura au moins créé une prise de conscience des risques, souligne l'association nationale des exploitants de structures gonflables. Depuis le drame, ses responsables croulent sous les demandes d'adhésion de la part de gérants désormais soucieux de s'informer et de se former pour mieux sécuriser leurs installations.