Billets de train SNCF pour Noël: ouverture de la vente pour les TGV, Ouigo et Intercités ce mercredi

SNCF: des voyageurs sortant d'un train Ouigo en décembre 2017 à Paris-Montparnasse (archives) - JACQUES DEMARTHON / AFP
Les vacances de Noël arrivent très vite. Si la météo encore très estivale n'incite pas à penser aux préparatifs des fêtes de fin d'année, ceux qui devront voyager en train durant cette période doivent noter une date importante: le mercredi 4 octobre. C'est le jour où la SNCF ouvre la vente des premiers billets TGV Inoui, Ouigo, Intercités et TER pour la période hivernale.
Le site SNCF-connect précise que les voyages du 10 décembre 2023 au 9 janvier 2024 seront disponibles à la vente ce jour-là. Il faudra se lever tôt pour obtenir les précieux tickets à bon prix. Si l'heure exacte de disponibilité n'est pas précisée, habituellement, l'ouverture se fait au petit matin, aux alentours de 6h.
Près de 800.000 voyageurs en 2022 durant la période de Noël
Cette période est habituellement une des plus chargées de l'année au niveau du trafic ferroviaire, aérien et routier, de nombreuses personnes profitant des fêtes pour rejoindre leur famille. Près de 800.000 voyageurs devaient ainsi prendre le train entre le 23 et 26 décembre 2022.
Un Noël 2022 qui avait d'ailleurs été marqué par un contexte social tendu en raison de la réforme des retraites, ce qui avait impacté le trafic. Face à la grève des contrôleurs lors du week-end de Noël, la SNCF avait décidé de rembourser à hauteur de 200% du prix de leur billet les clients lésés, près de 200.000 selon certains calculs des médias.
Certains voyageurs de la ligne Paris-Tours en colère avaient décidé, en guise de réplique, d'organiser une "grève des billets" en refusant de les montrer aux contrôleurs en contestation. En espérant que le Noël 2023 soit plus serein sur ce point.
Grève en cours à la SNCF
Les syndicats CGT-Cheminots, SUD-Rail et CFDT-Cheminots ont appelé à faire grève ce mardi 3 octobre 2023 pour dénoncer ce qu'ils qualifient de "sabordage social", notamment le transfert de salariés dans des filiales dans le cadre de l'ouverture à la concurrence. Ils protestent aussi contre "le démantèlement de Fret SNCF" dans le "plan de discontinuité" préparé par le gouvernement pour la Commission européenne, avec "la suppression de 500 postes sur 5.000 cheminots" de cette société du groupe SNCF ou encore l'"arrêt de l'exploitation de l'ensemble des trains combinés".