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La barrière de péage de Narbonne, de nouveau vandalisée, menace de s'effondrer

Les casseurs ont également incendié le bâtiment de la direction régionale de Vince autoroute. Près de 180 personnes, qui travaillaient sur ce site, ont dû être déplacées.

La mobilisation des "gilets jaunes" était en forte baisse ce week-end pour l’acte 5. Des manifestations ont eu lieu dans le calme, mais certains péages ont de nouveau subi d’importantes dégradations. 

C’est notamment le cas à Narbonne où les dégâts sont considérables. Les casseurs s’en sont également pris à la direction régionale de Vinci autoroute, attenante à ce péage. De ce centre d’appels, seuls les murs ont résisté aux flammes. Le sol est jonché de matériaux d’isolation, de structures métalliques et de cendres. "Ils ont brûlé huit fourgons de patrouilleurs, nos poids lourds, nos chasse-neiges…", explique Olivier Turcan, directeur régional des autoroutes du sud de la France. Vinci a dû réorganiser ses effectifs.

"Il y avait 180 personnes qui travaillaient sur site qui ont été obligées d’être déportées pour certains à Perpignan, pour d’autres à Carcassonne ou bien à Sète", précise Olivier Turcan. 

250 structures autoroutières dégradées

Ces dégradations impactent également le quotidien des automobilistes. La barrière de péage de Narbonne qui a été incendiée menace de s’effondrer et perturbe fortement la circulation. "Ils sont aussi victimes et doivent aussi subir les difficultés qu’il y a sur la route, bouchon et autres", précise Olivier Turcan. 

Le péage de Narbonne avait déjà subi des dégradations dans la nuit du 1er décembre. Au total, 250 structures autoroutières ont été touchées depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". 

Cyprien Pézeril (Avec G.D)