Les radars, cible principale des "gilets jaunes"

Plus de 65% des appareils ont subi des dégradations depuis le 17 novembre selon un site qui recense les radars endommagés.

Ils sont une des cibles principales des "gilets jaunes". Plus de la moitié des radars automatiques ont été dégradés depuis le début du mouvement. Selon un site Internet qui recense les actes de vandalisme sur ces appareils, 65% du parc aurait subi des dégradations. 

Les départements les plus touchés sont souvent les départements ruraux et notamment les radars isolés, installés sur les routes de campagne. Dans le Nord, cinq des 70 radars étaient hors d'état, un seul radar fonctionne encore dans le Puy-de-Dôme, et en Seine-et-Marne 22 des 28 radars du département ne flashent plus.

Des radars incendiés

Le plus souvent, ce sont des petites dégradations. Un gilet jaune posé sur le radar, un tag ou encore un sac-poubelle recouvrant l’appareil. Mais plusieurs centaines de flashs ont également été détruits, dont certains incendiés. 

Des dégradations qui ont un coût. Pour réparer un radar endommagé, il faut compter 600 euros et jusqu’à 100.000 euros pour remplacer un appareil. La sécurité routière affirme que c’est l’argent des PV qui va financer les réparations. Pour sécuriser les radars, les autorités pensent à les changer pour installer un nouveau genre de caméras, perchées à quatre mètres de haut. 

Thomas Chupin (Avec G.D)