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Transports

Paris: plusieurs centaines de personnes bloquées plus de deux heures dans la ligne 4 du métro

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Cinq rames de la ligne 4 du métro parisien ont été bloquées pendant près de deux heures, ce mercredi soir. À l'intérieur, des centaines d'usagers sans clim. Certains, à bout, ont forcé l'ouverture des portes pour sortir sur les voies.

Des centaines de personnes se sont retrouvées bloquées mercredi soir dans le métro parisien, parfois pendant deux longues heures. C'est la ligne 4, la deuxième ligne la plus fréquentée avec plus de 700.000 voyageurs quotidiens, qui a été touchée en pleine heure de pointe, vers 19h30.

En tout, cinq rames bondées et surchauffées sont restées bloquées entre les stations. À bout, certains passagers ont forcé l'ouverture des portes pour rejoindre les quais en marchant le long des voies.

L'évacuation de l'ensemble des passagers s'est achevée à 21h30. Le trafic a pu reprendre vers 22h.

Sa journée de travail terminée, Annick a pris comme d'habitude la ligne 4 du métro pour rentrer chez elle. Mais sans prévenir, la navette, s'arrête entre deux stations, et ne repart pas.

“Ils nous ont dit qu’il y avait un problème. Ils nous répétaient ça toutes les cinq minutes donc on a attendu longtemps”, indique-t-elle.

Au total, cette passagère, comme d'autres, est restée bloquée plus d'une heure et demie. “Le plus dur, c’était que ce n’était pas climatisé. Il faisait très, très chaud”, assure-t-elle.

La RATP présente ses excuses

Alors il a fallu trouver des itinéraires alternatifs pour se déplacer. Lilia est aussi restée coincée dans le métro. Son trajet devait durer une demi-heure. Il aura pris au final près de trois heures.

“Je trouve ça vraiment aberrant de payer 80 euros par mois l’abonnement RATP et de devoir ensuite payer des taxis derrière. On a toujours des problèmes. C’est le cas sur toutes les lignes et c’est redondant toute l’année”, déplore cette passagère.

Des usagers excédés, bien que la RATP ait présenté mercredi ses excuses. Cet incident est exceptionnel selon la directrice Agnès Ogier. “Ce sont des conditions hors-normes qui n’arrivent quasiment jamais. Avoir cinq navettes sous tunnel, c’est quelque chose qui ne se passe pas”, appuie-t-elle.

La RATP a annoncé qu'une enquête interne va être diligentée.

Pierre Bourgès avec Guillaume Descours