Problèmes de billets à la SNCF: Alain Weill raconte "une anecdote qui révèle le laxisme général"

Encore une mauvaise pub pour la SNCF. La compagnie ferroviaire est pointée du doigt par un client pour un problème de billetterie. Ce client, c'est Alain Weill, le PDG de L'Express, ancien propriétaire de RMC et BFMTV, qui en voulant se surclasser en première classe a eu la mauvaise surprise de ne pas avoir de place assise.
"La SNCF est une entreprise cogérée dont les client est un moyen, pas un objectif: j’essaie de me surclasser en 1ere. Je paie 120€. on m’explique qu’il n’y a pas de places assises et que mon billet de seconde est annulé. Aucune boite privée n’oserait ce concept", raconte-t-il un peu agacé sur X (anciennement Twitter).
Après avoir acheté un billet de seconde classe pour faire le trajet Lyon-Paris à la dernière minute, il raconte avoir payé pour se surclasser en première classe, sans parvenir à ses fins. "C'est un peu anecdotique", concède-t-il ce mardi aux Grandes Gueules. "En arrivant à la gare, je regarde pour me surclasser en première, je paie donc un supplément de 109 euros. Et dans le train, on me dit que c'est sans place assise garantie. Je dis alors que je retourne à ma place de seconde, mais on me dit qu'elle a été annulée et que je dois aller à la voiture bar".
"Dans une entreprise privée, on n'accepterait pas ce concept"
"Ce n'est pas très grave mais j'étais un peu agacé, c'est pour ça que j'ai tweeté un peu spontanément comme Elon Musk", poursuit Alain Weill, qui voit dans sa mésaventure "le reflet d'un laxisme général dans le pays", notamment dans les affaires publiques.
"La SNCF est une boîte cogérée entre l'Etat qui est actionnaire et les 280.000 salariés. Et les clients ne sont qu'un moyen mais plus un objectif. Dans une entreprise privée, on n'accepterait pas ce concept", ajoute-t-il.
Pour Olivier Truchot, "c'est quasiment une escroquerie": "On fait payer plus cher pour avoir mieux et on a moins bien sans pouvoir revenir en arrière".
"C'est le reflet d'un laxisme sur tous les sujets de l'Etat, qui est un mauvais dirigeant et devrait se concentrer sur les sujets régaliens et laisser les transports au privé", conclut Alain Weill.