Un mois après Calais, les migrants "ne font pas de bruit" à Châtellerault
Depuis une semaine, le quotidien des migrants du centre d’accueil de Châtellerault est rythmé par des cours de Français. Ils sont cinq autour de la table avec Maeva une professeur de Français bénévole qui les trouve tous "très, très studieux ils sont très attentifs... Il y en a à peu près un tiers qui sont analphabètes donc ils demandent qu'à apprendre. Le but c'est vraiment qu'ils apprennent à s'exprimer sur leur vie de tous les jours".
Alaeddin un Soudanais de 19 ans a passé 5 mois dans la jungle de Calais, aujourd'hui il pense à l'avenir: "Moi ici je suis content, après la demande d'asile je veux rester en France pour être docteur, je veux aider les gens".
"On essaie simplement de les intégrer"
En attendant ce sont des habitants qui les aident. A l’image de Sophie de l'association Courir à Châtellerault, qui s'est entraînée avec eux "sur le stade pour un footing au départ donc d'échauffement. C'était dans la bonne ambiance donc c'était sympa. On ne voit pas tout on n'entend pas tout, mais ils font pas de bruit, on n'en fait pas pour eux non plus, on essaie simplement de les intégrer".
Parmi les 33 Soudanais arrivés il y a un mois aucun ne manque pour l'instant à l'appel.