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"C'est assez incroyable": Estelle Denis teste en direct la veste haptique pour les jeux vidéo

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La Paris Games Week se tient jusqu’à ce week-end et devrait accueillir plusieurs dizaines de milliers de gamers. L’occasion de s’intéresser aux jeux vidéo du futur, avec notamment la veste haptique portée par Estelle Denis ce jeudi.

La veste haptique, c'est le nouvel accessoire qu’on pourrait porter demain quand on joue aux jeux vidéo et qui va me permettre de ressentir physiquement ce qui se passe à l’écran. C’est le principe de cette drôle de veste, qui ressemble à un gilet de sauvetage, qu'a testée Estelle Denis ce jeudi dans Estelle Midi, sur RMC et RMC Story (vidéo ci-dessus). "C'est assez incroyable", explique-t-elle après avoir été touchée virtuellement par des tirs ou des boules de feu.

Un accessoire qui va me permettre de vivre ce que vit son personnage dans le jeu. C’est la start-up française Actronika qui a mis au point cette veste haptique, équipée de plusieurs dizaines de zones sensibles qui s’activent en fonction de ce qui se passe.

Si votre personnage à l’écran se prend une balle, vous allez ressentir physiquement un choc de manière très ciblée et ce ne sera pas la même sensation qu’un coup d’épée. S’il pleut à l’écran, vous allez sentir les gouttes de pluie qui tombent. Même chose si un monstre vous étouffe, vous allez avoir une sensation d’étouffement.

C’est un peu le principe des manettes vibrantes, qui existent depuis des années, mais poussé à l’extrême. Quand vous couplez ça avec un casque de réalité virtuelle, déjà très immersif, vous êtes complètement plongé dans l’aventure.

C’est peut-être aussi le futur du cinéma. Testé avec le film Avatar, c’est hyper impressionnant, on ressent les sensations comme si on était dans un hélicoptère, ou les cavalcades, comme le cinéma 4DX mais en beaucoup plus fin et beaucoup plus précis.

Ça coûte 800 euros et pour les jeux vidéo, c’est hyper immersif. La frontière entre virtuel et réel va devenir de plus en plus ténue.

D'autres applications possibles

Il y a plein d’autres applications, notamment la formation (dans les forces de l’ordre, en mode très immersif, mais aussi dans d’autres métiers), mais aussi l’industrie des applications pour adultes, apparemment les premières à s’emparer de ces outils qui permettent de simuler une étreinte.

L’idée de fond, c’est que les jeux vont devenir de plus en plus multisensoriels. Ils vont faire appel à notre vue et notre ouïe, mais aussi au toucher et pourquoi pas à l’odorat, avec des capsules olfactives qui vont me permettre de sentir l’odeur de l’asphalte dans un jeu de voitures par exemple.

De l’info, du Sport, de l’humour et de la bonne humeur… Cette année, Charles Magnien, vous accompagnent de 5h à 6h30 lavec sa bande : Géraldine de Mori, Emmanuel Lechypre Alexandre Biggerstaff, Anthony Morel. Parmi les nouveautés  une première version de RMC s'engage avec vous et l'équipe de Amélie Rosique, une histoire PJ chaque jour et les indiscrets de la rédaction, sans oublier les chroniques humour d'Arnaud Demanche.
Manu conso : Les nouvelles tendances jeux vidéos - 02/11
2:08

Un concept né en France pour faire du sport en jouant

L’un des stands les plus spectaculaires sur la Paris Games Week, c’est celui d’EVA (Esports Virtual Arena). Le principe ça, va être de mélanger jeu vidéo et activité physique réelle.

Un concept né en France et qui cartonne, y compris à l’international. Ça prend la forme d’une arène de 500 mètres carrés qui permet de jouer à un jeu vidéo dans la vie réelle.

On met un casque de réalité virtuelle, on se retrouve téléporté dans la jungle ou sur une base lunaire. On a une arme virtuelle dans la main et on court, un peu comme dans un laser game ou un paintball.

Mais on court pour de vrai pour se cacher de ses adversaires. Il y a des arènes un peu partout en France, ça vaut le coup de tester, en mode sortie entre amis. Mais il y a aussi des compétitions de haut niveau, avec des ligues, des divisions, comme dans n’importe quel sport.

D’ailleurs, la Paris Games Week sera l’occasion d’assister à la finale de la Coupe de France.

Anthony Morel