Faire des tests, répondre à questionnaires… Comment gagner de l’argent avec des applis

Dans "Estelle Midi" ce mercredi sur RMC et RMC Story, Anthony Morel présente une nouvelle petite sélection d’applications pour regagner un peu de pouvoir d’achat.

Comment générer un petit complément de revenu grâce à son smartphone ou son ordinateur? Des applis permettent de gagner quelques euros supplémentaires sans trop d’effort. Notamment certaines qui proposent de tester et donner son avis sur des sites internet et d'être payé pour ça. Elles s'appellent Testapic ou Userlynx (sur internet, pas sur les boutiques d'applis). Le principe est très simple: on va vous proposer de naviguer sur un site internet donné et on va vous poser des questions très simples en tant qu’utilisateur (pas besoin d’avoir des connaissances informatiques). Du genre, sur le site d’un assureur: "Est-ce que telle fonctionnalité du site est facile à trouver?", "Est-ce que vous trouvez l’interface de navigation agréable?", "Est-ce que cette page qui explique ce qu’est une assurance vie est compréhensible? Comment l’améliorer?". Et donc, vous allez être payé pour ce travail de "critique du web".

C’est variable, de 2 euros pour un test qui va prendre 5 minutes à 5 euros pour un test qui va vous prendre une vingtaine de minutes et jusqu’à 20 euros mais là, vous allez y passer pas mal de temps, d’autant qu’on vous demande parfois d’écrire des commentaires, pas seulement de cliquer sur oui ou non. Evidemment, ne vous attendez pas à pouvoir en vivre, parce que ces tests vous sont proposés au compte-goutte, parfois deux ou trois par jour, parfois zéro... Et surtout, il faut être super réactif car en général, on vous propose le test en même temps qu’à d’autres mais le nombre de volontaires qui peut répondre est limité. Conseil: soyez rigoureux dans vos réponses si vous voulez qu'on vous confie d’autres missions. Mais en multipliant les plateformes, on peut générer quelques dizaines d’euros assez facilement. Bref, ce sont des applis qui échangent du "temps de cerveau disponible" contre un peu d’argent. Un peu dans la même veine, vous avez aussi des applis qui proposent de télécharger et de tester des applications mobiles, comme Feature points.

On n'arrête pas le progrès : Les applications au service du pouvoir d'achat - 27/09

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Une appli de cashback pour aider les commerces locaux

On peut aussi être payé... par Google ou Microsoft. Ils gagnent beaucoup d’argent grâce à nos données personnelles, mais nous permettent d’en récupérer quelques miettes, c’est toujours ça de pris. Google Rewards par exemple, une appli qui fonctionne très bien: là, ce sont de petits questionnaires qui vous sont envoyés régulièrement, qui prennent 10 secondes à remplir et à chaque fois, vous allez gagner entre 10 et 30 centimes d’euros qui vont s’accumuler dans une cagnotte. Pas de quoi devenir millionnaire mais c’est toujours bon à prendre! Ensuite, Microsoft Rewards... En gros, pour inciter les gens à utiliser leur moteur de recherche Bing plutôt que Google, et leur navigateur Edge plutôt que Google Chrome, il suffit de s’inscrire et vous allez obtenir des récompenses à chaque fois que vous utilisez ces outils, sous forme de points échangeables contre des cartes cadeaux (Amazon, Spotify, Zalando...). Ce n’est pas du cash mais ça revient à peu près au même.

Et puis pour faire des économies, les applications de cashback sont de plus en plus populaires et de plus en plus nombreuses (Joko, IGraal...). On vous redonne un petit pourcentage de la somme que vous venez de dépenser. Il en existe plein et franchement, c’est idiot de ne pas les utiliser, ça permet de faire toutes ses courses en payant -1, -2 ou -3%. Mais il y en a une un peu spéciale puisqu’elle va vous récompenser pour promouvoir le commerce de proximité: l’application Keetiz, qui fonctionne sur le même principe (subventionnée par les collectivités locales). Dès que vous achetez dans un commerce de quartier, restaurant, opticien, boulanger, boucher…, vous allez obtenir du cashback, mais bien supérieur, souvent 5 à 10%. L’idée étant de doper les commerces locaux. C’est né en Occitanie et c’est en train de se développer un peu partout en France.

Anthony Morel