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Moto volante, hologrammes... quand Star Wars inspire la technologie

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Comme chaque année, le 4 mai est la journée mondiale des fans de Star Wars. Une saga qui met en scène, depuis le premier épisode sorti en 1977, des technologies plus visionnaires les unes que les autres qui ont souvent inspiré les inventeurs dans la vie réelle.

4 mai, “May the fourth” en anglais, ça ressemble à “may the force”, traduction, “que la force soit avec toi”. Un exemple parfait pour montrer à quel point la fiction inspire l’innovation. Il y a probablement beaucoup d’ingénieurs et d’inventeurs qui ont été biberonnés à Star Wars.

On peut prendre quelques exemples emblématiques. Les robots évidemment. On ne compte plus les robots réels qui s’inspirent de R2D2, avec son look cylindrique monté sur roulettes. Le Diya One, un robot purificateur d’air qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau.

S’il y a un objet, associé à Star Wars, c’est le sabre laser, l’arme des maîtres Jedi, capable de découper n’importe quelle matière. Je ne vous dis pas qu’il existe exactement comme dans le film, mais une entreprise américaine a mis au point un outil qui s’en inspire clairement. Ça s'appelle la Tec Torch. Ce n’est pas une arme, mais c’est quand même capable de couper dans des barres d’acier comme dans du beurre. Ça se présente un peu comme un sabre laser. Éteint, c’est un simple manche qui tient dans la main. Quand on l’allume en appuyant sur un bouton, ce n’est pas une lame bleue ou verte qui sort, mais un faisceau incandescent qui jaillit du fourreau, beaucoup plus court que celle d’un sabre laser, comme celle d’un chalumeau, et qui génère une vapeur métallique de 2700 degrés celsius qui va dissoudre en quelques secondes à peu près n’importe quoi.

On ne va pas s’en servir pour combattre Dark Vador en fait, c’est une sorte de chalumeau puissance 1000 destiné aux soldats et aux pompiers. On va s’en servir par exemple pour faire fondre en quelques secondes un cadenas ou une serrure, dans le cadre d’une opération d’urgence. C’est moins sexy que les combats épiques au sabre laser, mais clairement l’inventeur de cet objet s’est inspiré de Star Wars.

Les motos volantes qu’on retrouve un peu partout dans la saga sont elles aussi en train de devenir réalité.

Dans les films, on les appelle les speeder-bike, les motojets en français. Des motos volantes, qui donnent lieu à des courses-poursuites incroyables. La première moto volante est française, savoyarde même, la Lazareth 496. C’est une vraie moto électrique, magnifique d’ailleurs, elle roule sur la route tout à fait normalement, elle est homologuée. Mais en appuyant sur un bouton, en quelques secondes, elle se transforme en une sorte de drone.

Les roues pivotent à 90 degrés, de la verticale à l’horizontale, et se transforment en turbines d’avion. Sachant qu’on va devoir attendre un peu avant de voir ce genre d'engins sur les routes ou dans les airs. On est en phase de prototypage, pour l’instant son autonomie est d’une dizaine de minutes et s’il a réussi à s’élever au-dessus du sol, on attend encore qu’il réalise un premier vol digne de ce nom.

Pour le piloter, il faudra avoir deux permis: un permis moto et une licence d’ULM. Comptez quand même 500.000 euros pour vous l’offrir.

Précurseur sur les hologrammes

Et puis Star Wars imaginait dès 1977 une nouvelle manière de communiquer, les hologrammes, repris entre autres par Jean-Luc Mélenchon.

Je ne sais pas si c’est un fan de Star Wars, en tout cas bien avant les meetings présidentiels par hologramme interposés, dès le premier épisode, on se souvient de cette scène mythique où la princesse Leia appelle à l’aide Obi Wan Kenobi: “vous êtes mon seul espoir” par hologramme. Le principe de l’hologramme, c’est qu’on projette l’image d’une personne dont on a l’impression qu’elle flotte en l’air, qu’elle surgit de nulle part en trois dimensions.

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Il y a plein d’expérimentations en la matière. On peut créer des spectacles de magie ou des concerts avec des chanteurs décédés. On se souvient par exemple de ce concert du rappeur Tupac, décédé, projeté sur scène sous forme d’hologramme. On a l’impression qu’il est sur scène, qu’on peut le toucher, mais non, c’est une image. Une technologie appelée à exploser dans les années qui viennent entre autres pour le télétravail.

Anthony Morel