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Pénurie d’essence, grève à la RATP, SNCF, manifestations, … Le climat social fera-t-il bouger le gouvernement sur l’article 2 ? «Je confirme ce qu’a dit le président de la République. Nous ne bougerons pas sur la philosophie de l’article 2. » La semaine prochaine, le texte de loi sera présenté au Sénat. « Ils réécriront la loi comme ils veulent. Puis le mot de la fin à l’Assemblée nationale en juillet. » S’il faut prévoir des contestations jusqu’en juillet, Jean-Marie Le Guen estime que ce « foutoir » selon les mots d’Olivier Truchot « C’est la démocratie. » Mais le Secrétaire d’Etat reste rassurant « Il y a des difficultés sociales mais ce n’est pas vrai qu’il n’y avait plus de carburant (…) aujourd’hui il y a du carburant et il y en aura demain et après-demain» affirme-t-il. Enfin il assure « On est contre les blocages, on reste ferme, l’essence elle est là, alors voilà, ça avance. »
Dès le 1er janvier 2017, les enseignants seront augmentés. Avec 2 ans d’ancienneté, un enseignant gagne 1600 euros net selon Charles Consigny, juriste et romancier. « Au bout de 10 ans, c’est 1800 euros pour 18h de cours par semaine. Les profs déclarent travailler 41h par semaine. Ça ne fait pas des salaires très élevés pour un métier difficile quand même.» avoue-t-il. Si le geste est salué, il ne supporte pas la ministre de l’Education nationale : «Je maintiens, c’est de très loin la plus mauvaise ministre du gouvernement et de l’éducation nationale sous la cinquième république. (…) Elle fait la leçon à certains interlocuteurs. Elle est dans une assurance totale. » précise-t-il. Quant au geste pour les profs, prévu dès le 1er janvier 2017, moins de quatre mois avant l’élection présidentielle, il précise « Il va opérer en 2017 en attendant il anesthésie. »
Jean-Marie Le Guen a défendu mardi dans les Grandes Gueules l'idée d'une candidature de François Hollande pour l'élection présidentielle. "Il sera candidat", a-t-il dit prêt à "prendre le pari" qu'il sera réélu.
Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement invité des Grandes Gueules a défendu mardi l'idée d'une candidature de François Hollande et appelé la gauche à "arrêter de croire qu'elle est seule au monde".
Emmanuel Macron face aux militants CGT hier à Lunel (Hérault). Face à un syndicaliste en T-Shirt, le ministre de l’Economie déclare « Vous n’allez pas me faire pleurer avec votre T-Shirt. La meilleure manière de se payer un costard, c’est de travailler » Pour Marie-Anne Soubré, cette déclaration est inacceptable « Il y a tout le mépris de classe. On a d’un côté celui qui se paye des costumes qui coûtent plus d’un SMIC. Ils sont sur-mesure (…) Il part du principe que la personne ne travaille pas. » Emmanuel Macron a-t-il dérapé ? « Ça va le suivre pendant des années. C’est un dérapage que je n’oublierai pas (…) C’est le banquier de Rothschild, la méthode me déplaît fortement. » Enfin, pour elle, cette altercation rappelle celle de Nicolas Sarkozy « Il va dans un rapport presque frontal avec les gens. Il faut que les hommes politiques soient dans l’exemplarité.»
Dans un entretien au Monde, Pierre Gattaz estime que les grévistes de la CGT se comportent "comme des voyous, comme des terroristes". Des propos qui ont fait réagir Sophie Binet de la CGT cadres dans les Grandes Gueules qui "attend des excuses".
Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT cadre a réclamé lundi dans les Grandes Gueules des excuses de Pierre Gattaz après ses propos sur les grévistes de la CGT, évoquant des syndicalistes "voyous" et "terroristes".
Pour Gilles-William Goldnadel, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT Cadres est «la vitrine charmante de la CGT » Une description qui déplaît à Sophie Binet « Je ne vous permets pas. » coupe-t-elle. Mais Gilles-William Goldnadel soutient. Pour lui prendre cet air pour "expliquer comment l’Humanité est sorti des imprimeries" est une diversion. "Est-ce normal que les journaux ne peuvent pas sortir sauf s’ils publient un message de la CGT ?» interroge-t-il. La semaine dernière, les quotidiens était absents des kiosques sauf s’ils affichaient en Une une tribune de la CGT. Seul le journal l’Humanité est paru. « Ce jour-là c’était un jour de grève dans les imprimeries. A l’Humanité, l’imprimerie a fonctionné (…) la question relève plutôt de la liberté de la presse » explique-t-elle « Une nouvelle diversion » déplore Gilles-William Goldnadel
Thierry Braillard, le secrétaire d’Etat aux Sports, a passé son Grand oral chez les Grandes Gueules ce vendredi. L’occasion pour lui d’affirmer que la sécurité de l’Euro 2016 serait entièrement assurée, une semaine après les débordements survenus au Stade de France.
Alain Bentolila, fervent défenseur de l’apprentissage de la langue française à l’école s’est exprimé au sujet de la position d’Annie Genevard. La députée a dénoncé dans une question à la ministre de l’Education Nationale, l’enseignement de l’arabe à l’école publique. Pour Alain Bentolila tout dépend de l’arabe enseigné : « L’arabe dialectal ou classique ? Sachant qu’entre l’un et l’autre il n’y a pas d’intercompréhension. Quel arabe veut-on enseigner ? » se demande-t-il. Si l’apprentissage est à l’ordre du jour, le linguiste veut « une modernité et une rupture entre cet enseignement là et l’enseignement religieux. Car les contenus n’ont rien à voir avec ce que l’on apprend en école coranique. » affirme-t-il
L’apprentissage de la langue arabe ne doit pas être classifié comme langue communautaire pour Bernard Debré : « C’est une langue tout à fait ordinaire. » affirme-t-il. « Mais il faut commencer par apprendre le français. » Selon la députée Annie Genevard, l’introduction des langues communautaires dans les programmes scolaires serait « un cheval de Troie pour développer l’apprentissage de la langue arabe » et un « catéchisme islamique. » Pour Bernard Debré « Quand elle parle des langues communautaires, c’est dangereux (...) On va apprendre le basque, le breton, l’alsacien. C’est très dangereux pour l’unité du pays. » Enfin, « L’arabe est surtout parlé dans les familles on va privilégier l’arabe au détriment du français et ça peut être dangereux. » déplore-t-il.
Dans une vidéo, l'association L214 a dénoncé les pratiques d'un élevage industriel dans l'Ain. Philippe, électeur de 157.000 poules dans l'Isère a voulu défendre sa profession dans les Grandes Gueules jeudi. "Le premier consommateur de ma production, c'est moi", a-t-il expliqué, "il faut arrêter de dire que les producteurs français produisent de la merde".
Gaël, un auditeur de RMC est un riverain de l'élevage de poules épinglé par l'association L214 qui a diffusé une vidéo montrant des cadavres d'animaux dans les cages. Il a témoigné dans les Grandes Gueules jeudi des conditions de saleté avec lesquelles les habitants doivent composer.
André Chassaigne (PCF) veut « essayer d’élaborer ensemble une motion de censure » de gauche. Pour Olivier Falorni, député (Divers Gauche) de Charente-Maritime, l’idée d’une motion de censure n’est pas envisageable car « de toute façon, elle n’a pas réuni les signatures nécessaires. » Olivier Falorni propose de « congeler » le texte pour prendre le temps de discuter « J’espère que le gouvernement ne va pas s’entêter (…) si le texte devait revenir à l’Assemblée Nationale, il faut qu’il y ait un vrai débat et qu’on ne réutilise pas le 49-3. » Quant à l’idée d’une motion de censure, pour lui « c’est non ! Dans une démocratie on doit respecter les temps. » Rappelant que cela serait aujourd’hui « parfaitement suicidaire dans les temps ambiants, qu’on ait une dissolution. » conclut-il
Le mouvement de grève qui entraîne dans de nombreuses stations-service des pénuries de carburant met en colère Johnny Blanc. Pour le fromager des Grandes Gueules, la situation l'empêche de travailler, il s'insurge contre les grévistes de la CGT.
Johnny Blanc, le fromager des Grandes Gueules est exaspéré par les grèves qui entraînent dans de nombreuses stations-service des pénuries de carburant. "On m'empêche de bosser!", estime-t-il. Pour lui, les grévistes de la CGT "ne représentent strictement rien du tout, si ce n'est eux-mêmes".
Grèves SNCF, RATP, grève des aiguilleurs du ciel mais aussi appel à la grève de la branche énergie de la CGT. Depuis hier, Manuel Valls martèle sa volonté de débloquer le pays. Le bras de fer entre Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT et Manuel Valls est bel et bien entamé. Pour Olivier Falorni, député (Divers Gauche) de Charente-Maritime, tous deux ressortiront perdants : « Martinez entraîne la CGT dans une dérive gauchiste suicidaire.» Il n’aurait pas voté cette loi ajoute-il, mais précise que si cette loi est à l’origine des mouvements sociaux, l’utilisation du 49-3 joue pour beaucoup : « Il n’y a plus de légitimité démocratique dans ce texte. » Quelles solutions pour apaiser les mouvements de contestation si le gouvernement et la CGT ne reculent pas ? « Je propose qu’on mette ce texte au congélateur jusqu’à septembre. » préconise-t-il. Pour lui, il faut « qu’on prenne le temps de discuter. » conclut-il.
Alors que Manuel Valls lance « ça suffit, c’est insupportable ! » toutes les raffineries sont bloquées en France. Pour Pascal Perri, économiste « On ne peut pas accepter que le pays soit pris en otage comme ça. Quand Martinez dit que la France a été condamnée, elle a été condamnée par l’organisation du travail dont on se fout complètement. » Pour lui, les français sont contre l’occupation brutale de l’espace public « On ne peut pas interdire l’accès. La liberté d’aller et venir est inscrite dans la Constitution. La CGT joue peut-être sa survie mais on s’en fou de la survie de la CGT, ce qui nous intéresse c’est l’avenir du pays. » affirme-t-il. Les français naissent avec des droits mais « ce qui manque c’est le sens des responsabilités. Une minorité au nom de grands principes constitutionnels, comme le droit de grève, s’arroge le droit de bloquer le pays, c’est inacceptable, ce n’est pas la démocratie. » déplore-t-il.
Maël de Calan, président de la fédération Les Républicains du Finistère a dénoncé ce mardi dans les Grandes Gueules "l'imposture" du Front national. Dans un livre préfacé par Alain Juppé, il cherche à démontrer les incohérence du programme du FN et appelle les électeurs du parti de Marine Le Pen à le lire.
Selon le ministre des transports Alain Vidalies, 2200 stations sont en manque d’essence. Didier Giraud, agriculteur estime que le comportement des français y est pour beaucoup : « Je ne pense pas qu’il y ait de réelle pénurie si tout le monde avait été raisonnable. » Didier Giraud a constaté devant les stations essence « des queues interminables pour des gens qui n’avaient pas besoin de faire le plein mais remplissait des jerricans. Aujourd’hui les gens ils couinent avant d’avoir mal. » Malgré l’interdiction de remplir des bidons et jerricans et un débit limité d’essence, il affirme :« J’ai vu des gens qui remplissent des bidons, qu’ils ne videront qu’en août l’année prochaine car ils ne roulent pas mais ils ont trop peur de manquer. » déplore-t-il
Maël de Calan, président de la fédération Les Républicains du Finistère pointe du doigt dans un livre préfacé par Alain Juppé les "contradictions" du programme du Front national. Dans les Grandes Gueules ce mardi, il a dénoncé "l'imposture" du parti de Marine Le Pen.