Arrivée du Maroc d'enfants isolés et toxicomanes: "la mairie veut une image carte postale de la capitale"
Depuis quelques semaines, dans le quartier de la Goutte-d'Or, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, des enfants, âgés de 9 à 16 ans selon les témoignages et venus du Maroc, sont livrés à eux-mêmes. Ces mineurs isolés se shootent à la colle dans les rues de la capitale, agressent parfois les passants et dorment dans des parcs ou des squats, complètement livrés à eux-mêmes. Ils seraient près d'une trentaine dans ce cas même s'il est difficile d'évaluer précisément leur nombre.
Pour la Grande Gueule Pascal Perri, "il y a deux options claires. La première: on sait d'où ils viennent et ont prend des mesures pour les renvoyer chez eux. "La seconde: les prendre en main et les socialiser intégralement. Du début jusqu'à la fin". Alors qu'il lui est rétorqué que c'est impossible car de nombreuses conventions interdisent de renvoyer des mineurs isolés dans leur pays, il s'explique en disant "qu'il y a le politique et il y a la pratique".
Et d'estimer que "la solution actuelle, qui consiste à mettre un mouchoir sur cette situation, sur ces gamins qui vivent dans une situation de dénuement absolu, est la pire des situations. Manifestement la mairie de Paris veut une image carte postale de la capitale. Il y a les quais, Paris plage, les gens en vélo… C'est la capitale des bobos. Mais, la réalité est que si la maire de Paris est vraiment socialiste et veut réellement intervenir sur le terrain social, elle ne peut pas laisser la situation telle qu'elle est aujourd'hui." Car, pour Pascal Perri, si la situation actuelle perdure, "ces gamins vont continuer à sniffer de la colle, entrer dans la grande délinquance et ça se terminera très mal".
Auprès de RMC.fr, l'ambassade du Maroc a souhaité faire savoir que les autorités consulaires marocaines de Paris ont été sollicitées récemment pour aider la Mairie de Paris dans le traitement de la situation sociale des jeunes enfants, sans papiers, dont l'origine est supposée marocaine. Le consulat général exprime sa disponibilité pour faciliter la médiation avec ces jeunes qui pour certains ne parlent qu'arabe et espagnol et pour, ceux qui seraient marocains, à faciliter la recherche des familles établies au Maroc pour recréer le lien social.