Bruno Gaccio: "ce serait bien que le PS disparaisse, parce que ce parti a perdu toute utilité"

Dans "Les 100 derniers jours du Parti socialiste", Bruno Gaccio annonce la mort du PS pour le 23 avril 2017. Soit la date du deuxième tour de l’élection présidentielle. Pour l’ancien auteur des Guignols, invité des Grandes Gueules jeudi, le PS a de fait déjà quasiment cessé d’exister. Et la primaire, dont le premier tour a lieu dimanche, n’y changera pas grand-chose. "Quelque soit le candidat du PS, c’est un candidat inutile. Il y a deux tendance: Valls et Peillon d’un côté, qui défendent le bilan d’un quinquennat que personne n’a vraiment aimé. Et de l’autre côté, il y a Montebourg et Hamon, qui très clairement veulent une autre politique, entre guillemets de gauche. Ces deux tendances sont déjà représentées sur le champ politique. Par Mélenchon et Macron".
"Voter pour un parti qui dit ‘regardez, je suis de gauche, il y a Gérard Filoche avec nous’"
Pour Bruno Gaccio, le scénario est assez clair: "si le candidat du PS fait moins qu’un des deux, il est obligé d’être un supplétif. Dans ce cas-là il vaut mieux disparaître. Et ce serait bien que ce parti disparaisse. Parce qu’il a perdu toute utilité. On doit voter clairement. Si on est de gauche on a Mélenchon. Si on est d’extrême gauche, il y a Poutou, Artaud. Si on est de droite, il y a Valls (rires) et Le Pen. Et si on est de droite complexé, il y a Macron. Mais on ne peut pas continuer à voter pour un parti qui dit ‘regardez, je suis de gauche, il y a Gérard Filoche avec nous’".