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"Il faut se passer du gaz russe": Sandrine Rousseau propose de baisser le chauffage de deux degrés

Dans "Les Grandes Gueules" ce mercredi sur RMC et RMC Story, l'écologiste Sandrine Rousseau appelle les Français à faire des efforts et milite pour un plan d'isolement massif des logements des Français afin de se passer du gaz russe, au moins jusqu'à juin.

Sandrine Rousseau est d'accord avec Joe Biden. Après l'annonce mardi du président américain d'un embargo des Etats-Unis sur les importations de pétrole et de gaz russes, la candidate malheureuse à la primaire écolo, depuis évincée de la campagne de Yannick Jadot, a annoncé sur RMC que la France pouvait également se passer du gaz russe: "Bien sûr qu'on peut se passer du gaz russe", a-t-elle lancé ce mercredi sur le plateau des "Grandes Gueules".

Pour y parvenir, elle estime qu'il faut faire des efforts, à l'instar de ce que préconisait lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur RMC et BFMTV, en demandant au Français de baisser le chauffage: "D'abord il faut demander à la population de faire un effort. On a assez de réserves pour tenir jusqu'en juin. Il faut baisser de 2 degrés nos niveaux de chauffage et de consommation de gaz pour être sûrs de tenir jusqu'à la fin de l'été", a-t-elle lancé.

Isoler les logements "les plus dégradés"

"Deuxième chose, il faut un plan massif, urgent et important, une sorte d'effort de guerre français sur l'isolation des logements et l'efficacité énergétique dans les entreprises. Des travaux d'isolation des logements cela ne prend pas des années, et ça créé de l'emploi non-délocalisable et de qualité", a-t-elle lancé.

Et alors que les classes populaires sont les plus confrontées à cette augmentation des prix du gaz, Sandrine Rousseau estime que le plan d'isolement des logements doit en priorité s'appliquer aux logements "les plus dégradés".

"Ce que je propose pour la France pourrait l'être au niveau européen. L'Union européenne a des capacités de financement sur les marchés internationaux qui sont impressionnantes, on l'a vu pendant la crise du Covid-19", appelle Sandrine Rousseau.

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Guillaume Dussourt Journaliste BFMTV-RMC