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Les Grandes Gueules

"Je me suis engagé à ne faire que deux mandats et ensuite j’arrêterai": Benjamin Griveaux dévoile sa stratégie pour conquérir Paris

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Candidat à la mairie de Paris pour La République en Marche, Benjamin Griveaux a dévoilé dans les Grandes Gueules quelles mesures il compte prendre s'il est élu en mars prochain.

Il devait être le seul candidat de La République en Marche pour les élections municipales à Paris. Benjamin Griveaux a été choisi par son parti pour porter la candidature du parti face notamment à Cédric Villani. Pourtant, la semaine dernière, ce dernier a annoncé ce présenté tout de même aux municipales. 

Une décision qui a quelque peu surpris d’autant que LREM a choisi de ne pas exclure le mathématicien du parti. Benjamin Griveaux assure pourtant qu’il avait proposé à Cédric Villani de le rejoindre pour la campagne.

"Je lui ai écrit cet été. J’ai fait un travail assez inédit puisque je lui proposais de copiloter la campagne à la fois sur les axes programmatiques et les personnes. Il ne m’a pas répondu à part dans sa déclaration de candidature", explique-t-il au micro des Grandes Gueules. 

Cependant il ne réclame pas que le parti exclu Cédric Villani et estime même qu’ils finiront par se rassembler, car ils ont "plus de convergences que de divergences". Parmi ces points communs, Benjamin Griveaux en retient un. "On a un point commun, c’est qu’on a envie de porter une politique alternative à Paris. Elle en a besoin. Madame Hidalgo est élue depuis 2001, ça fait 18 ans. Moi, je me suis engagé à ne faire que deux mandats et qu’ensuite, j’arrêterai. Parce que si en douze ans vous n'avez pas réglé les problèmes, ce n’est pas la treizième année qu’on va le faire", indique-t-il. 

Plus de travaux pendant six mois

Le candidat de La République en Marche a détaillé la première mesure qu’il compte prendre s’il est élu.

"J’ai dit que je n’allais faire aucun nouveau chantier de mars 2020, date de l’élection du nouveau maire de Paris, jusqu’à la fin de l’année 2020, sauf sécurité. Je laisse le temps qu’on laisse terminer les chantiers en cours et il y en a 6000. Je veux qu’on reprenne le contrôle de la ville. Et ça commence par dire, on termine les travaux qui sont en cours et pendant ces six mois, on prend les concessionnaires, et les opérateurs et on se réunit autour de la table, parce que quand vous ouvrez un chantier trois dois dans la même année dans la même rue, vous enquiquinez la vie des gens trois fois de suite. C’est juste du bon sens", explique-t-il.

Il se pose ainsi en opposition totale avec la maire actuelle de Paris Anne Hidalgo, à qui il est fréquemment reproché le grand nombre de chantiers dans Paris qui paralyse la ville. 

Guillaume Descours