Jihadistes français condamnés à mort: "Je n'en ai rien à foutre", lâche Sébastien Chenu, député RN
En Irak, un Français a été condamné à mort pour appartenance au groupe jihadiste Etat islamique (EI), portant à sept le nombre de Français ayant écopé en quatre jours de la peine capitale dans ce pays.
Mardi, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a assuré que la France "multipliait les démarches" pour éviter la peine de mort aux jihadistes français. Des démarches que n'approuvent pas le député RN Sébastien Chenu, invité ce mercredi chez les GG:
"Je pense que lorsqu'on est un jihadiste, que l'on part en Irak, que l'on est pris dans les mains de la justice irakienne, on doit rendre des comptes sur le territoire dans lequel on est, dans lequel on a commis un certain nombre de méfaits. Ils vont rendre des comptes à la justice de ce pays. La justice de ce pays n'est pas la même que la nôtre. Tant pis". Ajoutant même lapidairement: "Je n'en ai rien à foutre".
"La dissolution, c'est le minimum"
Le porte-parole du RN est également revenu sur les résultats des élections européennes. Son parti est arrivé en tête avec 23,3% des voix devant la liste de la majorité menée par Nathalie Loiseau (22,4%).
Il a de nouveau réclamé une dissolution de l'Assemblée nationale: "La dissolution de l'Assemblée nationale, c'est le minimum. Le président a mis l'enjeu sur sa personne aux élections européennes, après une défaite pareille, il faut savoir sur quelle base on le fait. Un contrat de confiance en démocratie, c'est retourner devant les électeurs pour des élections législatives anticipées".