"Les gilets jaunes n'ont pas de coeur. Je ne les soutiendrai plus jamais": le coup de gueule d'un auditeur sur RMC

Au quatrième jour de blocage, le mouvement des gilets jaunes est de plus en plus décrié. Certains dénoncent des blocages et l'attitude parfois violente de certains manifestants.

De mouvement "sympathique", les gilets jaunes vont-ils finalement s’attirer la colère des Français ? Samedi, plusieurs personnes ont déjà tenté de forcer des barrages, faisant quelques fois des blessés. Plusieurs ont pointé du doigt l’attitude parfois violente de certains gilets jaunes. 

C’est notamment le cas d’Unai qui habite dans les Pyrénées-Atlantiques. S’il dit comprendre les gilets jaunes qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler, il a été confronté à un blocage qui l’a particulièrement marqué samedi.

"J’enterrais mon oncle samedi. Je me suis retrouvé au rond-point de Bayonne nord et il y avait une multitude de personne qui était là pour des raisons tout à fait louables, jusqu’à présent, je les soutenais. J’étais avec mes enfants, on a mis deux heures pour faire vingt kilomètres. Ils ne filtraient pas, ils bloquaient", explique-t-il. 

"Ils n'ont pas de coeur"

Il raconte qu’il a dû montrer le faire part de décès pour que quelqu’un daigne le laisser passer. "Mais quand ils nous ont vu passer, tout le monde s’est jeté sur nous et je peux vous dire que c’est impressionnant quand vous avez tout le monde qui vient sur vous avec les gosses qui hurlent dans la voiture. Il y avait des gamins de 20 ans avec la gueule de circonstance, rôtis à la Kronenbourg. Ils ont commencé à nous insulter, ils ont secoué la voiture d’une grand-mère qui était devant nous parce qu’elle râlait, ils nous ont jeté des canettes et nous ont cassé le pare-brise, donc maintenant, c’est terminer, je ne soutiendrai plus jamais personnes", affirme Unai. 

Pour lui, les gilets jaunes "n’ont pas de cœur" parce que même avec des preuves, ils ne laissent pas passer. 

Les Grandes Gueules (Avec G.D)