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Les Grandes Gueules dévoilent leurs sujets prioritaires pour le "grand débat national"

Les Grandes Gueules dévoilent les thématiques qu'ils estiment être les plus importants et qu'ils souhaitent voir abordé lors du "grand débat national".

Le "grand débat national" voulu par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des "gilets jaunes" est lancé depuis ce mardi. Les Français vont pourvoir, à travers des débats, dans des cahiers de doléances ou encore sur internet, faire des propositions de réforme

Un mode d’expression qui devrait permettre d’aborder un large panel de sujets, chacun ayant des intérêts différents. Les Grandes Gueules aussi se sont prononcés sur les sujets qu’ils estiment prioritaires. 

Pour Marie-Anne Soubre, avocate, le sujet qu’elle estime le plus important va "de la sécurité, parce que je pense que c’est effectivement une des questions des Français, qui va sur les impôts et taxes parce que je voudrais savoir où vont nos impôts et qui va aussi sur les injustices sociales. C’est-à-dire le sujet de la justice et de la justice en France parce que les gens ont le sentiment qu’il y a une justice de pauvre et une justice de riche", explique-t-elle. Selon elle, il faut que ce sentiment de justice de caste disparaisse. 

Immigration, protection de l'enfance... 

Pour Gilles-William Goldnadel, le sujet principal de ce grand débat doit être l’immigration. Il estime que c’est un sujet dont on ne veut pas parler.

"Je n’ai pas digéré le fait que monsieur Macron lorsqu’il était aux abois en décembre, ait placé la question de l’immigration à part entière comme quatrième question. Et qu’ensuite, parce que monsieur Laurent Berger, je ne vois pas en quoi il est spécialement compétant en la matière, considérait qu’il ne fallait pas parler d’immigration, au conseil des ministres qui a suivi, on avait escamoté cette question", explique l’avocat. 

Enfin, pour Etienne Liebig, il faut travailler sur la protection des enfants en danger et particulièrement pour les enfants victimes de violence. "Les chiffres qu’on a aujourd’hui, ce sont 100.000 enfants qui sont victimes de violences familiales dont 700 qui meurent chaque année", affirme-t-il. 

Guillaume Descours