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Les Grandes Gueules: Valérie Pécresse déjà à l'Elysée? Tout peut aller très vite dans les deux sens

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Au premier tour, Emmanuel Macron arriverait à 23% d'intentions de vote, Valérie Pécresse à 20%. Mais au second tour, selon ce sondage Elabe, elle serait devant le président sortant.

Peut-elle créer la surprise? Tout juste sortie vainqueur du Congrès des Républicains face à Eric Ciotti, Valérie Pécresse fait de nouveau parler d’elle. Selon un sondage Elabe pour BFMTV, la candidate des Républicains arriverait non seulement au second tour de la présidentielle en 2022, mais elle sortirait même vainqueur de son duel face au président sortant Emmanuel Macron. Selon le sondage, Valérie Pécresse l'emporterait avec 52% des voix.

Ce sondage a eu l’effet de booster encore plus ses proches, qui croient dur comme fer à une victoire de la présidente de la région Île-de-France en 2022. Mais dans les “Grandes Gueules”, ce mercredi sur RMC, l’entrepreneur Mehdi Ghezzar appelle à la prudence face à ces sondages.

“Au moment du Congrès, tout le monde donnait un duel entre Xavier Bertrand et Michel Barnier avec Eric Ciotti en troisième position. L’expérience ne trompe pas, et la leçon de 2017 avec les primaires de la droite et de la gauche qu’avaient remporté Fillon et Hamon, c’est que tout peut aller très vite dans les deux sens. C’est impressionnant, comment quelqu’un aurait pu penser il y a deux mois de ça que Valérie Pécresse serait gagnante à l’élection présidentielle? Tu aurais dis ça à n’importe qui, il t’aurait dit, tu racontes des bêtises. Moi, j’avais vu Valérie Pécresse parce qu’en Île-de-France du moins, elle a fait un travail qui est reconnu par les Franciliens”, appuie-t-il.

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Emmanuel Macron, toujours pas officiellement candidat

Selon Mehdi Ghezzar, si elle en est arrivée à cette position aujourd’hui, c’est avant tout grâce à son expérience, à ses postes ministériels, et à son ancrage avec son parti Les Républicains. Mais selon lui, il faut s'attendre à ce que les sondages varient beaucoup d'ici la date du scrutin. 

“Maintenant, on est à cinq mois de l’élection présidentielle, et la chose que tout le monde oublie de dire, c’est que le président en exercice ne s’est pas encore déclaré. Il n’a pas encore eu cet effet boomerang où quand tu te déclares, tu montes dans les sondages”, indique-t-il. 

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Guillaume Descours