Marineland: "Un tigre ou un lion est plus surveillé qu'un pédophile en France"
Parc Astérix, Marineland, Cirque Pinder… Ces grands noms des spectacles d’animaux que vous connaissez vont peut-être devoir se réinventer. C’est en tout cas ce qu’impose un arrêté du ministère de l’Environnement qui interdit la reproduction des dauphins et des orques en captivité. Le Conseil d’Etat examine d’ailleurs lundi la requête du premier pour faire annuler cet arrêté. Gilbert Edelstein, directeur du crique Pinder, est venu défendre sa cause dans les Grandes Gueules, ce lundi.
"Quand une minorité veut imposer à une majorité ses lois, cela devient de la dictature"
Il critique les associations qui poussent les autorités à prendre ces arrêtés ministériels. "Je suis du côté de Marineland et de tous ces delphinariums. Ces gens qui sont contre sont une minorité et quand une minorité veut imposer à une majorité ses lois, cela devient de la dictature. Ce sont des dictateurs. Ils ne veulent plus qu’on mange de viande, ils ne veulent plus qu’on fasse ci ou ça, pour moi ce sont des fous".
Des associations motivées par l’argent et le profit, selon Gilbert Edelstein. Ce qui ne lui a pas empêché de rappeler l’importance de la place du cirque en France. "Par contre, leur animal préféré est le petit cochon rose en tirelire. Chaque fois qu’ils font une action, ils terminent toujours par ‘n’oubliez pas vos dons’. Ils font tout ça pour l’argent, pas pour autre chose. Nous on ne force pas le public à venir, il vient de lui-même. Il y a 14 millions de Français qui vont dans les cirques traditionnels. Nous faisons partie du patrimoine culturel français. Qu’ils défendent leurs positions d’accord, mais ils ne sont pas obligés de l’imposer à une majorité".
"On continuera plus que jamais d’avoir des lions nés en captivité"
Le directeur du cirque Pinder affirme être le premier à défendre la cause des animaux, et assure continuer à le faire. "Les cages de 5m² il n’y en a plus et ce n’est pas grâce à eux, c’est grâce à nous, les professionnels. Le ministère de l’Environnement nous a réuni, nous les criques, de façon à ce qu’on trouve à nos animaux un peu plus d’espace. Et nous sommes les premiers à vérifier que cette loi est appliquée", explique-t-il. "On continuera plus que jamais d’avoir des lions nés en captivité. On vient d’acheter des lions qui servaient de trophées pour chasseurs. C’est là-bas que ces associations devraient aller! Un tigre ou un lion est plus surveillé qu'un pédophile en France".