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Les Grandes Gueules

Nadine Morano: "Ce n’était pas une interview digne d’un président de la République"

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Nadine Morano, députée européenne "Les Républicains" était l'invitée du Grand Oral des Grandes Gueules ce lundi 16 avril.

Invitée du Grand Oral des Grandes Gueules, Nadine Morano est revenue sur l'interview donnée par Emmanuel Macron ce dimanche sur RMC, BFMTV et Mediapart. Le chef d'Etat et ses intervieweurs, notamment Edwy Plenel, n'ont pas échappé au franc-parler légendaire de l'eurodéputée.

"Emmanuel Macron a choisi la forme irrévérencieuse de cette interview avec Monsieur Plenel dont je savais qu’il allait être imbuvable et ça n’a pas loupé. Ce n’était pas une interview digne d’un président de la République".

En effet, le ton est rapidement monté dimanche soir entre Emmanuel Macron et les journalistes Edwy Plenel et Jean-Jacques Bourdin, le président de la République n'hésitant pas à recadrer ses intervieweurs et à leur reprocher "amalgame" ou "insinuation".

"Est-ce qu’un président de la République est là pour faire le spectacle?" 

Concernant la forme, Nadine Morano a jugé une mise en scène "trop théâtrale", comportant peu d'annonces précises. C'est un cadre prestigieux qui a été choisi ce dimanche soir, le grand foyer du Théâtre national de Chaillot à Paris. Le lieu donne sur les jardins du Trocadéro et la Tour Eiffel, et est en outre situé symboliquement sous le Parvis des droits de l'Homme.

"Est-ce qu’un président de la République est là pour faire le spectacle? J’entends qu’il a choisi le décor du théâtre Chaillot. Son ancien professeur l’avait dit lors de son élection, il rêvait d’être acteur. On voit qu’il en reste quelques traces. Il est très attaché au décor et à la forme. Ensuite, je pense que le rôle du président de la République c’est d’expliquer ses réformes et c’est aussi d’être dans la compréhension du peuple qu’il est censé gouverner. Il ne l'a pas fait, à la fois face à Jean-Pierre Pernaut, un intervieweur courtois, ni dans cette interview un peu musclée et rock and roll qu’on a eu à vivre avec Monsieur Plenel".
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