"Nous sommes la France et on en est à faire un Téléthon pour l’hôpital!": le coup de gueule de Maxime Lledo sur RMC

. Ce vendredi, la "Grande Gueule" a poussé un coup de gueule, sidéré de l'état du système hospitalier en période de crise.

La vague du coronavirus "déferle" sur la France, qui évacue encore vendredi des malades graves de l'Est du pays alors que l'Ile-de-France approche à son tour de la saturation face à l'épidémie qui a déjà fait quelque 1.700 morts dont une fille de 16 ans devenue la plus jeune victime. Selon une enquête d'Ifop-Fiducial: 85% des Français sont "inquiets" pour eux et leur famille face à l'épidémie de coronavirus. Ils étaient 44% fin janvier. 

Mais qu'en est-il de la santé... de la Santé française? Tous les cadres soignants se plaignent des manques de moyens depuis plusieurs années. Emmanuel Macron avait ainsi promis un "plan massif" d'investissement pour sauver l'hôpital. Mais est-ce trop tard? 

"Nous sommes la France, 6e puissance mondiale. Nos dépenses sociales représentent 15% des dépenses sociales du monde. Nos prélèvements obligatoires sont à 50% et on en est à faire un Téléthon pour l'hôpital!", s'est indigné Maxime Lledo ce vendredi en direct sur RMC.

"Tous les hôpitaux lancent leur appel aux dons, leur site. On rappelle des gens qui ont pris leur retraite alors qu'ils sont les premières cibles de ce virus".

"Qu'est-ce qu'on a fait pour en arriver là?"

Notre "GG" se dit "sidéré" par le manque de moyens dans les hôpitaux:

"Qu'est-ce qu'on a fait pour en arriver là? Je suis sidéré de ce qu'on est en train de voir, de ce qu'on est en train de vivre! Quand j'entends les témoignages de médecins, de soignants qui y vont la boule au ventre, qui ont peur de contaminer leur famille. Quand je vois les médecins généralistes qui sont les premiers touchés… C'est aberrant".

Lundi soir, devant l'hôpital de campagne installé à Mulhouse, Emmanuel Macron a appelé à "l'union" pour mener "la guerre" contre l'épidémie de coronavirus, déclenchant l'opération militaire "Résilience" pour soutenir la population et promettant un "plan massif d'investissement" pour les hôpitaux et des primes exceptionnelles sans plus de détail.

P.B.