Rappel à l'ordre du CSA à Jean-Pierre Pernaut: "il aurait dû faire des travaux d’intérêt général"

Dans son journal du 10 novembre, Jean-Pierre Pernaut s’était permis une réflexion très personnelle en comparant le traitement des Syriens et des SDF en France. Une formulation que "regrette" le CSA qui considère que "ces propos pouvaient encourager un comportement discriminatoire".

"Voilà, plus de places pour les sans-abris mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France". C’est avec cette phrase que Jean-Pierre Pernaut a réalisé une transition entre deux sujet dans son journal du 10 novembre. Une formulation aussitôt signalée au CSA par les téléspectateurs, qui a rendu son verdict ce mardi. Si le Conseil n’a pas pénalisé le présentateur du 13 heure de TF1, il a demandé à la chaîne de ne pas encourager "des comportements discriminatoires en raison de la race, du sexe, de la religion ou de la nationalité". Une condamnation qui ne satisfait pas Dominique, auditeur des Grandes Gueules, toujours choqué pas les propos de Jean-Pierre Pernaut.

"Je suis effaré d’avoir assisté aux propos de Jean-Pierre Pernaut. Il ne classifie pas la misère ici, il classifie la vie humaine. Comment peut-on sous-entendre que la vie humaine d’un Syrien n’est pas aussi importante que la vie d’un Français? Ses propos m’ont choqué parce que la plupart des gens qui s’indignent des conditions de vie des SDF, les traitaient de poches à gnoles il y à six mois. Ils n’en avaient rien à faire des SDF. Ces gens-là s’achètent une conscience et pour moi Jean-Pierre Pernaut méritait d’être montré du doigt".

"Quelqu’un qui n’aime pas les migrants syriens n'aime pas les SDF"

"Il aurait même dû faire des travaux d’intérêts généraux dans une association comme les Restos du cœur. Il aurait vraiment vu ce qu’est la misère à ce moment-là. Il s’est acheté une conscience vis-à-vis des SDF et fait le jeu du Front national. Louis De Funès disait une phrase en adéquation avec Jean-Pierre Pernaut qui était: 'peu importe que vous ayez du style, une réputation ou de l’argent, si vous n’avez pas bon cœur vous ne valez rien'. Et ne me dites pas que quelqu’un qui n’aime pas les migrants syriens aime les SDF."

Les Grandes Gueules avec A. B.