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Un influenceur se filme en train de "twerker" dans une église: "Il est bête, il est ridicule, mais il ne fait rien d'illégal", défend Fred Hermel

Deux jeunes influenceurs sont menacés après s'être filmés en dansant en tenue légère dans une église de Paris.

Des insultes, des menaces, des appels malveillants à ses parents et même une agression ce week-end. Benjamin Ledig, un influenceur de 18 ans, est devenu une cible et est victime de cyberharcèlement après avoir diffusé sur TikTok une vidéo où il "twerke" légèrement vêtu dans une église du Marais à Paris, en compagnie d’un autre influenceur.

"On sait que c’est problématique, on aime bien jouer avec les limites mais c’est un moment d’inconscience, je ne m’attendais pas à cet impact", assure au Parisien l’adolescent, qui a choisi malgré tout de ne pas supprimer la vidéo, avec laquelle il entendait dénoncer initialement "l'homophobie de l'Eglise".

Après la diffusion de la vidéo, le diocèse de Paris a réagi. Le curé de l’église a annoncé envisager toutes les possibilités judiciaires. Mais pourtant, rien d’illégal n’apparaît dans la vidéo, alors que le délit de blasphème n’existe pas en France.

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"En France, le blasphème n’existe pas"

C’est d’ailleurs ce que soutient Fred Hermel, qui se décrit comme fervent catholique. "En France, le blasphème n’existe pas. On peut être choqué mais il n’y a rien d’illégal. Il est laid, il danse mal, il est très bête, il n’a aucun talent, il est ridicule mais il ne fait rien d’illégal", a-t-il lancé ce mercredi sur le plateau des "Grandes Gueules" sur RMC et RMC Story.

"Je ne suis pas choqué en train que chrétien. Il ferait ça sur scène, je trouverais toujours qu’il n’a aucun talent. C’est de la provocation gratuite. Cela ne fait de mal à personne, l’Eglise en a vu d’autres. Ça ne lui fait que du mal à lui parce qu’il se ridiculise", a-t-il ajouté.

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La rédaction de RMC