"Gilets jaunes": "Mounir Mahjoubi a tort de parler avec Maxime Nicolle", affirme Benjamin Griveaux
Il est forcément une des figures du gouvernement les plus exposées. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement Macron, est depuis trois mois au centre de l’opposition entre les "gilets jaunes" et le gouvernement.
Il a même été pris pour cible lors de l’acte 8 des "gilets jaunes" à Paris quand, quelques manifestants avaient enfoncé la porte de son ministère et étaient entrée dans le bâtiment. Pourtant, s'il affirme parler avec tout le monde, il se refuse tout de même d’entamer un dialogue avec certaines personnalités des "gilets jaunes" dont notamment Maxime Nicolle, alias Fly Rider. Il juge même que Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au numérique a tort en dialoguant avec lui.
"Moi je parle avec tout le monde. Tous ceux qui sont sur les ronds-points, et notamment des mères célibataires qui y étaient très présentes. En revanche, Eric Drouet et Maxime Nicolle, qui appelle à un soulèvement armé. Qui veulent un gouvernement paramilitaire pour monsieur Chalençon le gentil ferronnier de la Drôme ect... Moi je suis désolé, les gens qui veulent renverser le gouvernement par les armes, qui sont complotistes, je ne parle pas avec ces gens-là et je n’ai aucune compassion", affirme-t-il.
Le hijab de Decathlon "légal"
Il pointe aussi du doigt les caricatures qui ont visé le président de la République où Emmanuel Macron était notamment caricaturé en Hitler.
Le porte-parole du gouvernement est également revenu d’ailleurs sur la polémique autour du hijab de Decathlon qui a eu lieu cette semaine. Selon lui, elle n’aurait pas dû avoir lieu. "La loi est très claire, elle a était voté et elle s’applique. Elle dit que si on a un voile intégral, on ne peut pas le porter sur la voie publique. Ce n’est pas le cas, donc c’est légal. Et c’est la seule chose que je retiens de ce débat", explique-t-il, regrettant la folie présente autour de l’Islam en France.