RMC

L’abstention ne peut pas être une solution donc nous appelons à voter pour Emmanuel Macron

Après la défaite de François Fillon dans la course à la présidentielle, Les Républicains doivent déjà penser à l’avenir et préparer les législatives. Une campagne qui s’annonce d’ores et déjà compliquée comme l’explique Thierry Solère, député des Hauts-de-Seine, membre du bureau politique des Républicains et invité dans Radio Brunet.

Le 2e tour de l’élection présidentielle n’a pas encore eu lieu que déjà, les partis s’activent en coulisse pour préparer les élections législatives. Seulement, pour la première fois de l’histoire de la Ve République, les candidats de la droite et la gauche ont été éliminés au premier tour de la présidentielle. Difficile dans ce contexte de préparer calmement les législatives comme l’explique Thierry Solère député Les Républicains des Hauts-de-Seine.

"Il vient de se passer un événement pour la droite française assez inédit. C’est la première fois, depuis 1958, que l’on n’est pas au deuxième tour d’une élection présidentielle. Avant les législatives, il y a un second tour et il faut définir une position qui soit la plus claire possible. Le bureau politique des Républicains, après avoir tortillé, appelle clairement à faire barrage au front national, à voter contre Marine Le Pen. L’abstention ne peut pas être une solution donc nous appelons à voter pour Emmanuel Macron".

Pour Thierry Solère, les élections sont loin d’être gagnées. Le parti doit à présent tenir un discours cohérent et ses membres devront rester soudés, toujours selon le député. "Chaque parti va présenter des candidats dans toutes les circonscriptions de France. Ce sont ensuite les Français qui choisiront la majorité qu’ils souhaitent donner à l’assemblée Nationale. Je ne pourrais pas vous dire que tout va bien. Gagner les élections ne va pas être facile. Cependant, l’objectif lorsque l’on se présente dans une élection, c’est de la gagner. Il faudra que l’on reste soudé et que l’on mette de la clarté dans le message que l’on a. Si nous avons perdu la présidentielle, c’est à cause des affaires mais pas uniquement. On a peut-être également oublié de parler à une partie des Français. Pour ce qui est du leader du parti, il sera élu en octobre prochain et pas avant".

Radio Brunet avec A. B.