On a toujours su qu'il y avait une France contestataire prête à revoter pour Marine Le Pen

Les élections européennes sont dans six mois et il peut encore se passer beaucoup de choses d'ici là.
Pourtant, selon un sondage Odoxa pour France Info et Le Figaro démontre au moins une chose: ce n'est pas parce que Marine Le Pen a perdu au second tour de la présidentielle de 2017 - après son débat complètement raté - que ses électeurs ont fui son parti,le Rassemblement nationale (ex Front national). En effet, avec 21% en tête des intentions de votes, le RN talonne La République en marche (21,5%)
D'où cette question d'Eric Brunet, ce vendredi: a-t-on sous-estimé le Rassemblement national?
"Non", répond l'éditorialiste Christophe Barbier, invité de Radio Brunet.
"On n'a pas sous-estime les difficultés concrètes du RN: le dépôt de bilan qui menace c'est un vrai problème, de même que les affaires judiciaires. On a toujours su qu'il y avait une France contestataire qui était là prête à voter et à revoter Rassemblement national".