Quand on est électeur de Marine Le Pen ou de Mélenchon, on est plus ouvert aux théories du complot

Pour Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jaurès, le profil de la personne qui croit aux complots a trois caractéristiques particulières: "La première concerne leur niveau de diplôme. C'est-à-dire que lorsqu'on est plus diplômé, notamment lorsqu'on a un diplôme du deuxième cycle du supérieur, on est moins perméable aux théories du complots mais dans des proportions qui ne sont pas considérables."
Il poursuit avec un deuxième critère: "Il y a le vote. Quand on est électeur de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon, on est plus ouvert aux théories complotistes que les autres."
Il termine par un troisième critère: "Enfin, et c'est peut-être l'élément le plus important, c'est l'âge. Quand on a entre 18 et 35 ans, on est pratiquement deux fois plus perméable aux théories du complot que les autres. Pas sur tous les sujets, par exemple sur le changement climatique, les jeunes sont moins ouverts que les autres à ça."