Café, cacao, huiles: à quelles hausses de prix s'attendre en 2025?

Les négociations commerciales entre les distributeurs et les industriels battent leur plein avant leur conclusion en février, et les premières discussions sont tendues.

Combien coûtera votre caddie cette année ? Les négociations commerciales entre les distributeurs et les industriels battent leur plein, et les premières remontées font état de discussions tendues.

Et c'est le patron des Mousquetaires (l'enseigne Intermarché) Thierry Cotillard qui a tiré le premier jeudi, qualifiant certains industriels "d'irresponsables" avec des demandes "décorrélées de la réalité économique", notamment à l'initative "de très grandes marques qui sont venues avec des hausses de tarifs de l'ordre de 6 à 7 voire 8%." Des chiffres confirmés par Dominique Schelcher, PDG de Système U ce vendredi sur RMC.

"On a des gens très raisonnables comme les PME qui sont aux alentours de 3% et avec certaines grandes entreprises, ça peut monter à 8%", lance-t-il dans Apolline matin.

"On ne comprend pas pourquoi", s'étonne-t-il en revanche sans citer de marques. "Il y a des ingrédients qui sont à la baisse comme le sucre, le blé, les huiles..."

Le choix d'Apolline : Dominique Schelcher - 10/01

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A quelles hausses tarifaires s'attendre dans les rayons ?

A mi-chemin des négociations, le bras de fer a donc vraiment commencé: les multinationales veulent augmenter les prix de leurs produits, d'environ 6%, les petits industriels entre 2 et 4%, car ils expliquent que leurs coûts de revient ont augmenté (notamment les salaires et les transports) et que leurs marges en France sont déjà très faibles.

En face les distributeurs tentent de les faire fléchir :

"Obtenir des baisses, ce serait illusoire", confie l'un d'eux, "mais on va essayer de limiter la hausse des prix à 1% ou 2%".

Le bilan sera fait à l'issue des négociations fin février mais il est déjà d'aquis que certains produits vont beaucoup augmenter: les aliments à base de beurre, de cacao notamment, le café, le jus d'orange se vendent chers car leurs prix ont flambé sur les marchés de gros.

Victor Joanin (édité par J.A.)